vendredi 12 octobre 2018

Souffrez-vous de fatigue compassionnelle ?

Souffrez-vous de fatigue compassionnelle ?
Souvent observée dans le cadre de l'exercice professionel, la fatigue compassionnelle désigne une forme d'épuisement psychique. Proche du burn out, ce phénomène encore trop méconnu se révèle d'autant plus inquiétant qu'il peut parfois se manifester sans crier gare.
Épuisement professionnel, surcharge émotionnelle, stress... Il existe différentes formes de fatigue psychique. L'une d'entre elles reste encore trop méconnue : la fatigue compassionnelle. Proche du burn-out, la fatigue compassionnelle est, comme son nom l'indique, étroitement liée au sentiment de compassion.
En quoi diffère-t-elle du burn out ?
Contrairement au burn out, cet état de détresse psychologique ne provient pas d'une situation de stress permanent ou d'angoisse, mais relève plutôt d'une surcharge émotionnelle intense. Le phénomène survient lorsqu'une personne se retrouve quotidiennement confrontée à la souffrance d'autrui. Charles Figley, professeur et directeur de l'Institut de Traumatologie de l'Université de Tulane (Nouvelle-Orléans, États-Unis) décrit la fatigue compassionnelle comme "un stress traumatique provoquant un état extrême de tension et de préoccupation généré par la souffrance de la personne à qui l'on vient en aide."
Qui est touché ?
En principe, toute personne qui se retrouve quotidiennement confrontée à la souffrance de l'autre, souvent dans le cadre de son travail. "La fatigue compassionnelle concerne essentiellement les gens qui sont dans une relation de soins ou d'empathie avec les bénéficiaires de leur travail, des soignants, beaucoup, des humanitaires, des journalistes. Elle cumule le burn out, et sur celui-ci vient se greffer une forme de traumatisme psychique", expliquait à France 2 le chercheur Philippe Zawieja, à l'occasion de la promotion de son ouvrage Le dictionnaire de la fatigue, paru en septembre 2016. 
Comme le rapporte le site Mother Nature Network, 86,9% des intervenants d'urgence ont déclaré avoir des symptômes de fatigue compassionnelle après avoir été en relation avec des personnes ayant vécu des événements traumatisants. Une étude canadienne réalisée en Ontario en 2000 a révélé des niveaux élevés d'épuisement et de stress chez les travailleurs en oncologie. L'enquête avait révélé qu'un tiers d'entre eux envisageait de changer de secteur.
De quelle façon la fatigue compassionnelle se manifeste ?
Colère, dépression, apathie, faible estime de soi, irritabilité... La fatigue compassionnelle survient lorsqu'une personne est "à bout" et que sa charge émotionnelle l'empêche de continuer à mener sa vie comme elle le faisait avant. Un employé de refuge pour animaux ou une personne qui travaille dans un orphelinat peut par exemple commencer à ressentir une impression d'abandon à force de côtoyer des enfants ou des animaux qui ont été délaissés. À ce sentiment d'abandon, peut ensuite s'ajouter une sensation d'impuissance, qui conduira à l'isolement social. La fatigue compassionnelle peut s'aggraver lorsque l'environnement de travail n'est pas sain : pression de la part de ses collègues ou de ses supérieurs, harcèlement moral, etc...
Quelle prise en charge ?
Même si les symptômes de la fatigue compassionnelle peuvent considérablement varier en fonction de la personne qui en souffre, elle nécessite la plupart du temps une prise en charge médicale. "Par définition, la fatigue compassionnelle relève de la psychotraumatologie. Si ses ressources psychiques ne lui permettent pas de la surmonter, le salarié en souffrance devra recevoir l'aide du psychologue ou du médecin du travail qui l'orienteront, le cas échéant, vers la prise en charge psychothérapeutique la plus adaptée", précisent Philippe Zawieja et Franck Guarneri, auteurs de l'ouvrage Le dictionnaire des risques psychosciaux.

La viande entrave votre vie sexuelle

La viande entrave votre vie sexuelle : la campagne choc de la PETA
Pour la Saint-Valentin, la PETA a dévoilé une campagne choc affirmant que la consommation de viande nuit à notre libido. Simple provoc ou argument avéré ?
"Alors que viande et les produits laitiers bouchent nos artères, causant des troubles, les fruits et les légumes font exactement l'inverse. Devenez vegan." Voici le slogan choc de la campagne anti-viande lancée par la PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) mercredi 14 février, à l'occasion de la Saint-Valentin. L'association de défense des droits des animaux a diffusé 3 affiches montrant un couple au lit avec un animal (une vache, un cochon ou un poulet) qui les sépare. Les partenaires fixent un point chacun de leur côté, d'un air frustré et mécontent. Une façon pour la PETA de nous faire comprendre que consommation de viande et vie sexuelle épanouie ne font pas bon ménage.
"Les affiches audacieuses de PETA cherchent à encourager les personnes soucieuses de maintenir la passion dans leur vie de couple à remplacer la chair animale par des plats végans délicieux, sains et emplis de compassion", a expliqué la porte-parole de la PETA Isabelle Goetz dans un communiqué. L'ONG explique notamment que le cholestérol contenu dans la viande, les oeufs et les produits laitiers ralentit le flux sanguin et affecte tous les organes. "Le but est de rappeler aux gens que la viande, les oeufs et les produits laitiers, qui bouchent les artères, peuvent avoir un impact majeur sur ce qu'il se passe – ou ne se passe pas – au lit", souligne Isabelle Goetz.
"Nous donnons aussi aux animaux l'opportunité d'entretenir des relations d'amitié et d'amour, besoin naturel dont ils sont privés dans l'élevage industriel. Ces êtres intelligents, sensibles et capables de tisser des liens sociaux tout comme les êtres humains méritent la même considération que nous et de vivre sans souffrance et sans exploitation. Quoi de plus romantique que la compassion envers ces individus innocents ?", conclut la campagne.
La viande entrave votre vie sexuelle : la campagne choc de la PETA
La viande entrave votre vie sexuelle : la campagne choc de la PETA
La viande entrave votre vie sexuelle : la campagne choc de la PETA
La viande a-t-elle un effet néfaste sur notre libido ?
D'un point de vue santé, les arguments se tiennent. Pauvre en graisses saturées, les repas vegan réduisent considérablement les problèmes cardiovasculaires, à l'inverse des viandes qui constituent les aliments les plus riches en cholestérol. En 2015, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) alertait même contre les potentiels effets cancérogènes de la viande rouge.
Mais en quoi le fait de consommer de la viande pourrait-il interférer avec notre vie sexuelle ? Interrogé par le HuffPost, le docteur en pharmacie et nutritionniste Raphaël Perez explique : "deux à trois produits laitiers tous les jours pendant des années va affecter le système circulatoire ou augmenter le cholestérol, ce qui peut entraîner des effets sur la libido. L'impact est plus important avec les viandes rouges qui contiennent du sucre et du sel et peuvent agresser le système cardiovasculaire. "
Le médecin note cependant l'effet choc de la campagne. Pour lui, le fait que les couples représentés sur les affiches soient jeunes ne colle pas totalement à la réalité. "Il n'existe aucune étude sérieuse qui montre un lien direct et massif entre consommation de viande et baisse de libido, surtout chez des personnes de 20-30 ans comme on le voit dans les affiches", souligne l'expert.
Stress, manque de temps, fatigue...
Phénomène complexe, la baisse de libido peut être liée à de nombreux facteurs. La sexologue américaine spécialiste de la santé mentale Peg Hurley Dawson, attribue les causes les plus courantes d'une perte d'appétit sexuel aux alléas de la vie quotidienne. "Chez mes patientes, deux facteurs majeurs sont susceptibles d'expliquer ce phénomène, explique-t-elle. Premièrement, un souci d'origine physique, comme des rapports douloureux. Deuxièmement, une fatigue ou un stress chroniques, liés par exemple aux enfants ou à des problèmes d'argent". 
Pour Peg Hurley Dawson, communiquer reste le meilleur moyen (dans un premier temps) de résoudre les problèmes sous la couette. "Dans ces deux cas, les solutions résultent d'un changement de mode de vie. Apprendre à bien communiquer peut également s'avérer utile. Mais les deux raisons principales que j'ai observées trouvent leur origine dans les antécédents sexuels et psychologiques de chacun, ou même du couple lui-même : la libido est souvent un bon indicateur de l'entente dans le couple."

Comment fabriquer un remède anti-migraine naturel

Comment fabriquer un remède anti-migraine naturel
Pour apaiser et venir à bout de ce satané mal de tête, voici la recette DIY 100% naturelle du roll-on anti-migraine.
Le mal de tête peut frapper n'importe où, n'importe quand. Et lorsqu'il nous terrasse, nous voilà paralysée. Les migraineux ne le savent que trop bien : lorsque le mal de tête vient tambouriner contre vos tempes, il vaut mieux attendre que la tempête passe, allongé, dans le noir. Et si on tenait d'apaiser cette souffrance avec un roll-on 100% naturel au lieu de se réfugier dans les médicaments ? Voici la recette d'un remède anti-migraine glanée dans le livre Cosmétiques : Tout faire soi-même de Raphaële Vidaling aux éditions Tana. Laissons le pouvoir de la nature nous venir en aide avec ce roll-on de secours aux huiles essentielles.
Ingrédients pour le roll-on anti-migraine:
15 ml de macérat de millepertuis
2 gouttes de conservateur (vitamine E)
15 gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée
10 gouttes de lavandin super ou de lavande fine
5 gouttes d'huile essentielle de ravintsara
1 flacon roll-on
Comment faire?
Mélanger les huiles essentielles (respecter strictement les doses) dans le roll-on et agiter.
Ajouter le macérat huileux de millepertuis, puis le conservateur et agiter pendant au moins 30 secondes.
Appliquer sur les tempes, en haut du front et à la base de la nuque.
Attention : ce remède est à appliquer loin des yeux à cause du menthol qu'il contient et ne pas s'exposer au soleil, il est photosensibilisant (à cause du millepertuis).

Comment définir ce qu'est le consentement sexuel ?

Dans leur documentaire "Sexe sans consentement", Delphine Dhilly et Blandine Grosjean donnent la parole à des jeunes femmes qui ont cédé à un acte sexuel alors qu'elles avaient manifesté dans un premier temps leur refus. Une exploration absolument nécessaire de ce qu'est la "zone grise" qui, entre fantasmes et minimisation de l'acte, sert de terreau à la culture du viol.
Comment définir ce qu'est le consentement sexuel ? Si l'on écoute les garçons que la réalisatrice Delphine Dhilly et que la journaliste Blandine Grosjean ont interrogés, la définition du consentement sexuel est on ne peut plus simple. "À partir du moment où deux personnes sont d'accord", explique doctement un jeune homme au début de Sexe sans consentement, 

Ce n'est pourtant pas si simple, comme le révèlent les histoires de Natacha, de Floriane, de Juliette, de Célia. Elles ont vingt-deux, vingt-trois ou vingt-cinq ans et ont décidé de témoigner à visage découvert de ce qu'elles ont subi : un rapport sexuel sans violence, mais jamais consenti.

Victimes d'un ami, de leur petit-copain de l'époque ou d'un flirt sans lendemain, elles ont tenté de repousser leurs mains, ont dit non à leurs baisers, puis ont fini par les laisser faire. Par peur, parce qu'elles se sentaient "obligées" ou parce qu'elles étaient tétanisées, en proie à cet état de sidération que vivent les victimes de viol ou d'agression sexuelles.
"Il y a un moment où tu te dis qu'il vaut mieux se laisser faire'"
Bâti sur les témoignages de ces six femmes, Sexe sans consentement explore cette fameuse "zone grise" qui alimente la culture du viol. Parce qu'elles n'ont pas dit explicitement non, ne se sont pas débattues, il serait facile de ranger les expériences sexuelles dans la case du "mauvais sexe" et de passer à autre chose. Le documentaire est là pour nous montrer que non, ce qu'elles ont vécu n'a rien à voir avec une expérience décevante et qu'au contraire, céder à un acte sexuel n'a rien de "normal".

"Il était plus grand que moi, il était plus costaud que moi. [...] À un moment j'ai eu peur. Je me suis dit que si je le repoussais, il n'allait pas me laisser partir. J'avais peur que ça devienne pire, qu'il me force encore plus fort. [...] je n’ai pas compris qu'il continue à m'embrasser, qu'il ne comprenne pas ce que je lui disais, qu'il croit que je plaisante", témoigne Floriane dans le documentaire. "Il y a un moment où tu te dis 'ce n’est pas grave'. Il vaut mieux faire ça, vite, et après s'en aller et oublier, que de s'opposer."
Le documentaire "Sexe sans consentement" de Delphine Dhilly et Blandine Grosjean
"Les filles qui témoignent ne parlent pas forcément de viol et ce n'est pas ce que l'on a voulu démontrer dans le film. Mais la manière dont on perçoit le viol et dont la loi le définit actuellement, fait que de nombreuses situations violentes ne sont pas reconnues comme tel, explique Delphine Dhilly dans un entretien accordé à Madame Figaro. "J'ignore s'il faut parler de 'viol', mais ces situations racontées dans le documentaire, et qu'on ne sait pas vraiment nommer, ne sont pas normales. Il y a bien dans ces moments-là une contrainte, une forme de transgression que l'on a toutes intégrées. La génération actuelle semble en avoir assez de tout cela."
Déconstruire les schémas de séduction
Laissant dérouler la parole des jeunes femmes, Sexe sans consentement brise l'image stéréotypée que beaucoup ont des viols et agressions sexuelles. Celle selon laquelle leurs auteurs sont forcément des hommes violents et armés, qui agissent dans un parking désert ou dans une ruelle sombre, et non un garçon plutôt beau gosse qui profite d'une soirée trop alcoolisée pour forcer sa pote à une relation sexuelle.

Le documentaire est aussi émaillé par des chiffres glaçants, issus notamment d'une enquête menée par Ipsos pour l'association Mémoire Traumatique et Victimologie : 31% des 18-24 ans interrogés pensent qu'une femme peut prendre du plaisir à être forcée à avoir un rapport sexuel. Pour 16% des répondants, avoir un rapport sexuel avec une personne qui dit clairement non mais qui cède quand on la force ne relève pas du viol mais de l'agression sexuelle.

Ces schémas de séduction, imprégnés d'injonctions à la virilité, sont aussi questionnés par Delphine Dhilly et Blandine Grosjean. "On s'est dit que ce serait bien de comprendre les hommes aussi, puisque ces agressions sexuelles ont lieu dans un contexte de séduction, de "malentendu", entre guillemets. On a donc décidé d'intégrer ce choeur, cette chorale de beaux mecs en festivals ou à la plage, qui sont un peu ces garçons dont les filles parlent finalement. On les a questionnés sur la séduction, le consentement et leurs limites", détaille à L'Obs Delphine Dhilly.

Difficile de rester de marbre devant les réponses de certains de ces garçons, dont certains ne voient aucun mal à "travailler au corps" une fille réticente jusqu'à ce qu'elle finisse par céder à ses avances. "Quand une fille dit 'non', je prends ça pour un challenge, j'aime les filles compliquées", affirme ainsi un des jeunes hommes interrogés.
La question du désir au cœur de la notion de consentement
Comment alors en finir avec cette "zone grise" ? Faut-il, comme dans certaines universités américaines, stipuler que tout acte sexuel doit être précédé par un consentement explicite des deux partenaires ? Revoir la définition pénale du viol, qui exclut ces rapports contraints mais soumis sans violence, menace ou surprise ?

Pour Delphine Dhilly, le premier chantier à mettre en branle est celui de l'éducation. Celle des garçons, qu'il faut sensibiliser à la notion de consentement, mais aussi celle des filles, à qui l'on apprend dès toutes petites à être sages, polies, à ne pas faire de vague. "Les femmes doivent prendre en main leur désir et leur corps et les hommes doivent en finir avec l'injonction de la virilité. L'éducation sexuelle devrait aussi davantage aborder la question du désir. Au final, s'il n'y a plus de risque d'être prise pour 'une fille facile' quand on dit 'oui', alors il n'y a plus de Dom Juan non plus. Il reste juste des hommes et des femmes qui se désirent à un moment donné et qui décident de faire l'amour."

Pussypedia première encyclopédie consacrée au sexe féminin

Elles lancent Pussypedia, la première encyclopédie consacrée au sexe féminin
À Mexico, trois jeunes féministes ont décidé de mieux informer les femmes sur ce qu'elles ont entre les jambes en créant Pussypedia, la première "encyclopédie de la chatte". Un projet bienvenu pour les aider mieux connaître la source de leur plaisir et (peut-être) faire la paix avec leur corps.
Où se trouve le clitoris ? Les femmes sont-elles capables d'éjaculer ? L'orgasme vaginal existe-t-il ? Que vous soyez une femme ou non, il est fort probable que vous vous soyez déjà posé ces questions. La moitié de l'Humanité a beau être pourvue d'une vulve et d'un utérus, on doit l'admettre : nous avons une connaissance limitée du sexe féminin. Et pour cause : jugé "moche", "sale" (à cause des règles), il est encore aujourd'hui caché, tandis que le sexe masculin, le "phallus", en plus d'être bien représenté, est aussi devenu le symbole du pouvoir, de la virilité.
Une injustice criante à laquelle trois jeunes femmes sont bien décidées à tordre le cou. La journaliste scientifique américaine Zoe Mendelson, la graphiste mexicaine María Conejo et la doctorante en médecine à Harvard Jackie Kahn ont prévu de lancer en 2019 Pussypedia, la première encyclopédie en ligne dédiée uniquement au sexe féminin.
"La médecine ne s'intéresse que depuis peu au corps des femmes au-delà de la reproduction, explique Télérama Zoe Mendelson. On nous a tellement refusé l'accès à l'information sur notre sexe pendant des siècles, pour des raisons culturelles, religieuses ou patriarcales, qu'une grande partie de ce que l'on en sait vient des publicités qui essaient de nous vendre des produits dont non seulement nous n'avons pas besoin, mais qui sont même nocifs : le talc augmente les risques de cancer des ovaires, les poires à lavement produisent des vaginoses bactériennes... Connaître notre sexe pour ne pas nous mettre en danger est notre droit inaliénable."
L'intime est politique
Aider les femmes à prendre soin de leur santé sexuelle est l'un des objectifs des trois fondatrices de Pussypedia. Ensemble, elles prévoient d'informer au mieux les femmes sur les petits tracas qu'elles peuvent rencontrer. "Certaines femmes n'osent même pas parler de ces choses-là à leur médecin. Plus que jamais, le droit de chaque femme à connaître, comprendre et aimer son corps est crucial."
Aider les femmes mieux comprendre leur corps et donc la source de leur plaisir est le deuxième objectif de Pussypedia. Alors qu'aux États-Unis ou au Mexique, l'éducation sexuelle faite auprès des jeunes filles et des jeunes garçons est plutôt rudimentaire, l'idée d'un tel site est aussi d'aider à mieux savoir comment fonctionne leur sexe, que ce soit d'un point de vue scientifique (la contraception, la procréation, l'avortement...) ou physiologique.
Car les trois fondatrices l'affirment : l'intime est politique. Se définissant toutes les trois comme féministes, Zoe Mendelson, María Conejo et Jackie Kahn espèrent bien, en brisant le tabou qui existe autour du sexe féminin, aider les femmes à mieux se comprendre et surtout à mieux se faire comprendre. "Le soulèvement que nous vivons actuellement est extrêmement encourageant pour l'émancipation totale des femmes et de leur corps, à laquelle nous souhaitons que Pussypedia participe, affirme Zoe Mendelson. Pour mener cette bataille qui sera longue, la connaissance de notre corps nous paraît essentielle car elle participe à la question centrale du consentement."
Prévu pour l'année prochaine, le lancement de Pussypedia se fera, si tout va bien, en anglais et en espagnol et devrait, selon ses fondatrices, rassembler "des informations précises autour du sexe féminin" ainsi qu'un "modèle 3D permettant d'en visualiser l'ensemble des organes." Elles prévoient aussi d'être les plus inclusives possibles. "Il s'agit d'amener la connaissance scientifique au grand public, explique Zoe Mendelson à Télérama. Y compris aux femmes plus âgées, qui ont bénéficié d'encore moins d'éducation sexuelle que nous. Nous parlerons bien évidemment de la ménopause et des autres questions qui les touchent. Ce sera la source numéro un pour toutes les personnes qui ont une chatte. Nous nous adresserons également aux transgenres, aux queers, qui ont encore plus de mal à trouver des renseignements qui les concernent."


Certains médicaments pour enfants sont inutiles voire dangereux

Certains médicaments pour enfants sont inutiles voire dangereux
Le magazine de l'association UFC Que Choisir vient de publier une enquête sur les médicaments pour enfants. Le mensuel incite les parents à limiter le plus possible l'emploi de certains traitements qui figurent dans sa liste noire.
Que ce soit pour un rhume, une gastro ou des reflux gastriques, les parents sont bien souvent tentés de donner des médicaments à bébé pour soulager ses douleurs. Et pour cause : de nombreux traitements spécialement conçus pour la morphologie des nourrissons et des enfants sont disponibles sur le marché pharmaceutique. Et même si les médecins ont revu leurs prescriptions à la baisse ces dernières années, allant même jusqu'à supprimer certains médicaments jugés dangereux, certains d'entre eux sont encore prescrits sans ordonnance. Or, d'après le magazine mensuel de l'association UFC Que Choisir, plusieurs de ces médicaments seraient non seulement inutiles, mais potentiellement nocifs pour vos bambins.
L'association rappelle également que la médication au quotidien chez l'enfant, ainsi que l'usage de médicaments non adaptés à son âge, peuvent entraîner de graves effets indésirables. "Administrer un médicament à un enfant n'est pas un geste anodin. Or ces dernières années, plusieurs études ont mis en lumière un recours excessif aux traitements médicamenteux chez les plus jeunes."
Imodium, Ibuprofène, Pernazène...
Dans la liste noire de l'UFC Que Choisir, les sprays décongestionnants (Pernazène, Rhinofluimucil), ainsi que les sirops ou les suppositoires destinés à soigner un rhume. "Ces médicaments sont tous contre-indiqués chez les moins de 2 ans. Mais comme ils sont en vente libre soyez vigilants !", prévient le mensuel. Les auteurs de l'enquête déconseillent par ailleurs aux parents de recourir à l'Ibuprofène pour soulager la fièvre sans avis médical au préalable, et placent le Panfurex et l'Imodium (traitements pour lutter contre les diarrhées) dans leur ligne de mire. 
"L'Imodium enfants, délivré sur ordonnance pour ralentir la motricité intestinale chez l'enfant à partir de 2 ans, peut provoquer des syndromes pseudo-occlusifs en bloquant le transit et expose à des somnolences gênant la réhydratation (...). À éviter !", alerte le magazine. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'Advilmed et le Nurofenpro sont également cités. Prescrits sans ordonnance pour le nourrisson dès 3 ans, ces médicaments courants pourraient favoriser l'apparition d'insuffisance rénale en cas de déshydratation importante chez l'enfant.
Quelles alternatives?
Que les parents se rassurent : tous les traitements pour enfants ne sont pas à proscrire et il existe plusieurs alternatives pour soigner efficacement les maux, sans abuser des médicaments. En cas de rhume, un sérum physiologique en dosette ou de l'eau salée en spray se révéleront amplement suffisants pour soigner les congestions nasales et la toux, préconise l'UFC Que Choisir. 
Pour la fièvre, mieux vaut recourir à du paracétamol. "Elle fait peur, mais si le bébé ou l'enfant la supporte bien, il n'est pas forcément utile de la traiter. Si un médicament est nécessaire, le paracétamol (Doliprane, Dolko, Dafalgan pédiatrique) fait l'affaire, à condition de bien respecter la posologie", indique l'association.
Pour ce qui est des diarrhées, l'UFC Que Choisir rappelle de ne pas oublier le premier critère essentiel de prise en charge d'une diarrhée aiguë, à savoir la réhydratation, particulièrement importante chez l'enfant de moins de deux ans. Dans ce cas précis, il est préférable de privilégier les solutions de réhydratation orale (SRO). Quant aux autres douleurs (céphalées, maux de gorge, douleurs dentaires), l'étude recommande le paracétamol en premier recours.

Comment faire si une amie a fait une fausse couche?

Voici une chose importante à faire si l'une de vos amies a fait une fausse couche
Si l'une de vos proches a fait une fausse couche, voici un petit geste qui lui fera comprendre que vous pensez à elle et que vous la soutenez dans cette épreuve.
La fausse couche est un événement traumatisant qui peut laisser de profondes séquelles psychologiques. Si l'une de vos proches se retrouve dans cette situation, elle aura très certainement besoin de votre soutien. Naturellement, être à l'écoute et se rendre disponible pour elle dans ce moment difficile de sa vie reste la meilleure chose que vous pouvez faire pour l'aider. Mais vous pouvez aller encore plus loin.
Même dans le cas où elle réussira à surmonter l'épreuve et aller de l'avant, votre amie y repensera probablement tous les ans, précisément à la date à laquelle son enfant aurait dû naître. Ce jour-là, un petit geste à son attention comme une visite, une lettre, un coup de fil ou même un petit SMS lui feront savoir que vous pensez à elle.
"Les petits messages de soutien me faisaient extrêmement plaisir, je ne pensais pas mais le simple fait qu'on me dise que l'on pensait à nous deux, que c'était très dur ce que nous vivions, ça me faisait du bien", témoigne une femme sur le site SOS Bébé, après avoir fait une fausse couche.
Lever le voile sur un sujet tabou
Ces dernières années, plusieurs femmes ont décidé de lever le tabou autour de la fausse couche afin d'inciter celles qui ont vécu cette expérience traumatisante à en parler. C'est notamment le cas de la photographe Susana Butterworth qui a publié "The Empty Project" sur Instagram, une série de photos bouleversantes pour exprimer et raconter l'expérience douloureuse et traumatisante de la perte d'un enfant. Susana Butterworth a elle-même perdu son bébé alors qu'elle entamait sa 35e semaine de grossesse. Son enfant était atteint d'une maladie génétique rare.
Durant sa longue et douloureuse période de deuil, Susana Butterworth n'est pas parvenue à trouver du réconfort parmi ses proches. "Ils évitaient tous le sujet des enfants, de la famille ou de la perte en général. Mais ceux qui ont perdu un enfant ne peuvent pas aller mieux s'ils se sentent seuls ou s'ils n'ont personne à qui parler", a-t-elle confié au HuffPost.
En juillet dernier, la psychologue américaine Jessica Zucker a diffusé des photos sur Instagram estampillées du hashtag #IHadMiscarriage. Dans ses posts, cette psy spécialisée en santé maternelle incite les femmes à ne pas se murer dans le silence et à raconter leur expérience.

Le "juuling" : inquiète les parents ?

Le "juuling" : quelle est cette tendance chez les ados qui inquiète les parents ?
Aux États-Unis, une mini-cigarette électronique est devenue le nouvel objet fétiche des adolescents. De plus en plus présent dans les établissements scolaires américains, le produit suscite méfiance et inquiétude auprès des parents et du corps enseignant.
Aux États-Unis, une nouvelle tendance fait fureur dans les écoles. Cette fois, il ne s'agit pas d'un défi idiot et dangereux mais d'un objet qui répond au nom de "juul". En apparence, il ressemble à une clé USB. Mais en réalité, le juul est une mini-cigarette électronique. Ce produit est proposé avec des liquides aux saveurs "friendly" comme la mangue ou la crème brûlée. Un marketing qui cible très clairement les jeunes, rappelle la Food and Drug Administration (FDA).
Commercialisé uniquement aux États-Unis, le juul est si discret et facile à transporter qu'il s'introduit sans difficulté dans de nombreux collèges et lycées. "Les gens vont dans les toilettes pour fumer en cachette entre les heures de classe ou pendant les cours", témoigne un étudiant. Leigh Dunavant, principale au lycée Godwin, précise que la tendance du "juuling" est apparue au printemps dernier au sein de son établissement. "Les enfants sont toujours en quête de nouvelles expériences", a-t-elle expliqué au site américain 7 News. "Je ne pense pas qu'ils se rendent compte des dangers", ajoute la proviseur.
Inquiète, cette dernière a envoyé un courrier aux parents pour les alerter du phénomène. Reconnaissants, de nombreux parents lui ont répondu en avouant qu'ils n'avaient aucune idée de ce qu'il se passait. "Les enfants savent, mais n'en parlent pas à leurs parents", a constaté Leigh Dunavant.
Sollicité par 7 News, Adam Sanabani, propriétaire d'une boutique de e-cigarettes, explique que le meilleur moyen pour les parents de sensibiliser les enfants aux dangers de la vapoteuse consiste à en discuter ouvertement avec eux. "Assurez-vous qu'ils sont conscients des risques à long terme et des dangers de tout ce qu'ils sont tentés d'essayer quand ils sont à l'école", recommande-t-il. Ce dernier rappelle par ailleurs que la vente de e-cigarette à un mineur est strictement interdite. Le produit juul est néanmoins disponible sur la boutique en ligne du site fabriquant. Les mineurs peuvent donc, a priori, s'en procurer facilement.
Une porte d'entrée vers la vraie cigarette ?
Pour l'Américain Matt Myers, responsable d'une campagne anti-tabac pour enfants, le "juuling" est d'autant plus dangereux qu'il peut aisément paraître inoffensif aux yeux des adolescents qui l'utilisent. "C'est le produit 'parfait' parce que les enfants n'ont pas la moindre idée qu'un objet aussi élégant, moderne, et high tech pourrait se révéler dangereux", explique-t-il. Matt Myers insiste particulièrement sur le risque de dépendance à la nicotine que cela pourrait créer chez ces adolescents.
Le liquide vendu avec le juul contiendrait en effet des doses élevées de nicotine, l'une des molécules responsables de l'addiction au tabac. Matt Myers admet toutefois que les preuves scientifiquement fondées manquent pour évaluer la probabilité d'un risque réel d'addiction. "La nicotine est un produit très addictif, mais les médecins ne peuvent pas prédire avec certitude que le 'juuling' donnera envie à ces enfant de passer aux vraies cigarettes. Nous ne le savons tout simplement pas", reconnaît-il.

Les tatouages sont-ils dangereux pour les sportifs ?

Les tatouages sont-ils dangereux pour les sportifs ? Une étude alerte
Les tatouages seraient-ils néfastes à la santé des sportifs ? Une étude révèle que les tatouages, surtout lorsqu'ils sont étendus, peuvent entraver la bonne respiration de la peau.
Alors que le tatouage est devenu un véritable phénomène de société (7 millions de personnes sont tatouées dans l'Hexagone), une étude publiée l'an dernier dans la revue Medicine and Science in Sports and Exercisemet en lumière les dangers qu'encourent les sportifs à la peau tatouée.
Selon les chercheurs, affiliés à l'Alma College du Michigan, aux Etats-Unis, les tatouages peuvent en effet interférer avec la bonne respiration de la peau. "Comparé à la peau non tatouée, la peau encrée excrète environ 50% de moins de sueur", explique au Time Maurie Luetkemeier, professeur de physiologie à l'Alma College et principal auteur de l'étude.
Or, cela peut s'avérer problématique lorsque l'on est tatoué et que l'on fait du sport. En effet, la transpiration est le moyen qu'a trouvé notre corps pour éliminer son surplus de chaleur. Il est essentiel de transpirer pour se rafraîchir efficacement et éviter la surchauffe de notre organisme, spécialement pendant une séance d'entraînement.
"Nous avons également constaté que le sodium présent dans la sueur était plus concentré lorsqu'il était libéré par une peau tatouée. Lorsque nos glandes sudoripares produisent de la sueur, la peau a tendance à réabsorber le sodium et les autres électrolytes de cette transpiration avant qu'elle ne se libère. Ses résultats indiquent que les tatouages peuvent partiellement bloquer cette réabsorption. Cela peut entraîner, dans les cas les plus sérieux, une carence nutritionnelle.
Un risque limité pour les petits tatouages
Pour les chercheurs, pas de quoi s'alarmer si le ou les tatouages qui ornent votre corps sont de petite taille.
En revanche, lorsqu'un tatouage recouvre une large étendue de peau densément peuplée par les glandes sudoripares (le dos, le torse ou les bras, par exemple), cela peut interférer avec la capacité de la peau à réguler sa chaleur et à conserver les nutriments importants. "Il peut exister des problèmes de thermorégulation", confirme le professeur Luetkemeier.
"Indépendamment de l'effet que les tatouages peuvent avoir sur vos glandes sudoripares, vous aurez moins de fluides disponibles," prévient-il. D'où la nécessité, si l'on est très tatoué, de s'hydrater avant, pendant et après son entraînement sportif. Il est aussi conseillé de consommer des boissons de récupération, riches en électrolytes, pour reconstituer son sodium.

Des femmes prennent des pilules pour accoucher d'un bébé à la peau claire

Au Ghana, des femmes prennent des pilules pour accoucher d'un bébé à la peau claire
Au Ghana, les femmes enceintes se procurent des pilules destinées à éclaircir la peau de leur bébé à naître. Une tendance dangereuse qui inquiète les autorités sanitaires de ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Depuis quelques mois, des pilules qui circulent clandestinement au Ghana suscitent l'inquiétude de la Food and Drugs Authority (FDA) du Ghana. Destinées aux femmes enceintes qui espèrent donner naissance à un bébé à la peau claire, cette étrange tendance serait dangereuse pour la santé. "Nous voulons que le grand public sache que la FDA n'approuve aucun produit comme un comprimé ou une pilule voué à éclaircir la peau d'un enfant à naître", a déclaré à la BBC Emmanuel Nkrumah, chef du Département Cosmétique de la FDA. Les autorités sanitaires craignent notamment l'apparition de malformations congénitales, ainsi que des dommages au niveau des membres et des organes internes. De surcroît, ces comprimés ne garantissent en aucun cas l'obtention de l'effet escompté, alerte le gouvernement ghanéen.
Toute entreprise ou individu qui commercialise ces pilules sera arrêté et poursuivi en justice, avertit le gouvernement de ce pays d'Afrique de l'Ouest. Une autre mode fait rage au Ghana chez les femmes enceintes qui souhaitent que leur bébé naisse avec la peau plus claire : elle consiste à se masser le ventre avec des crèmes dépigmentantes. Cette pratique est également dangereuse, car ce type de crème peut entraîner des cas d'allergie qui se manifestent le plus souvent par des gonflements de la peau et des éruptions cutanées.
En Afrique de l'Ouest, 70% de femmes adeptes de crèmes éclaircissantes
Comme le rappelait le New York Times en 2016, le phénomène de blanchiment de la peau est très répandu en Afrique, notamment dans la région Ouest du continent, où 70% des femmes auraient déjà utilisé des crèmes pour s'éclaircir la peau. En 2016, la FDA du Ghana s'est engagée dans une lutte active contre le blanchiment de la peau en instaurant une législation qui interdit l'introduction de tout produit contenant de l'hydroquinone, une poudre blanche inodore présente dans la majorité des produits dépigmentants. Les publicités n'ont cependant pas été supprimées et de nombreuses crèmes et lotions éclaircissantes sont encore disponibles sur le marché, souligne le magazine Le Point.
Un phénomène lié à la colonisation
En Afrique, avoir la peau claire est considéré comme un signe extérieur de beauté et de réussite sociale pour de nombreuses femmes, ainsi que pour les hommes qui s'y mettent aussi. Cet éclaircissement de la couleur de la peau n'est cependant pas uniquement dû à un phénomène de mode mais relève probablement également de données historiques : "Il faut comprendre que lors de la colonisation, il y avait une volonté d'assimilation culturelle. Cette pratique assimilatrice faisait considérer la couleur de peau des blancs et des métisses comme un critère de beauté", affirme Djiby Diakhaté, sociologue à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Pour combattre ce phénomène nocif pour la santé mais également pour la diversité des ethnies et l'acceptation du multiculturalisme, la sociologue prône un combat quasiment idéologique et pas seulement répressif contre les vendeurs de crèmes blanchissantes. "Il serait peut-être mieux que l'on fasse décomplexer les personnes face à leur couleur de peau et qu'elles s'approprient une identité dynamique et ouverte et non plus calquée sur une autre."

5 conseils pour sevrer son bébé en douceur

5 conseils pour sevrer son bébé en douceur
Arrêter d'allaiter bébé peut parfois s'avèrer délicat, aussi bien pour lui que pour sa maman. Voici 5 conseils pour que la transition se fasse tout en douceur.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, stopper l'allaitement n'est pas plus facile que de commencer. En effet, beaucoup de mamans qui prennent du plaisir à donner le sein vivent ce changement comme une véritable séparation. Voici quelques conseils pour amorcer le sevrage en toute sérénité.
1- N'écoutez pas les autres
Comme le dit si bien l'illustratrice Caroline Guillot dans son Manuel très illustré de l'allaitement, "c'est vous et Bébé seuls qui décidez de fermer la fabrique de lait." En d'autres termes, ne culpabilisez-pas si vous ressentez le besoin d'arrêter d'allaiter avant les six mois recommandés par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). À l'inverse, nul besoin de paniquer si vous choisissez de donner le sein plus longtemps que les autres mamans. L'important est d'écouter votre corps. 
Vous-même savez mieux que quiconque à quel moment vous souhaitez arrêter ou non. "Si le sevrage est souhaité par la maman, qu'il n'y a pas d'ambivalence dans sa décision éclairée, alors elle est en mesure de vivre cette nouvelle étape très sereinement", estime la Leache League. Bien sûr, certains impératifs comme la reprise du travail peuvent contribuer à accélérer le processus de sevrage. Cependant, rassurez-vous : vous pourrez toujours continuer à allaiter votre enfant en travaillant, même si les tétées deviendront moins fréquentes.
2- Prenez votre temps
Cesser de donner le sein à son enfant demande du temps, afin d'éviter de provoquer une sentiment de frustration chez votre bébé, qui pourrait s'en trouver désorienté. Mais c'est également important pour vous. En effet, un sevrage trop brutal peut parfois entraîner un engorgement des seins, c'est-à-dire un trop plein de lait dans votre glande mammaire, qui se traduit généralement par des seins durs et une tétée douloureuse. Optez donc pour un sevrage progressif en remplaçant petit à petit les tétées par des prises de biberon.
3- Optez pour une tétine physiologique
Avec une face à moitié plate et une autre à moitié arrondie, la tétine physiologique a été conçue spécialement pour aider l'enfant à se familiariser avec le biberon sans que le changement ne soit trop brusque. En effet, la structure asymétrique de cette tétine imite la sensation du mamelon en bouche, et rappelle à Bébé le doux contact du sein de sa maman. Si bébé rechigne à prendre le biberon, vous pouvez également titiller sa lèvre avec le bout de la tétine en y versant quelques gouttes de lait, conseille Caroline Guillot. "Ce geste peut éveiller son envie de téter", explique la jeune maman.
4- Appelez le papa à la rescousse
Quand votre enclencherez la période de sevrage, votre enfant cherchera naturellement vos seins dès que vous entretenez en contact avec lui. Mais il ne fera pas que les voir : il les sentira. Tant et si bien que si le tenez contre vous et essayez de lui donner le biberon, il sera certainement attiré par vos mamelons remplis de bon lait tel un papillon par une flamme. La solution ? Confier cette tâche au papa. Cette alternative se révèle d'ailleurs cruciale pour le père, car cela lui permettra à son tour de créer un lien spécial avec son enfant.
5- Attendez "la grève de la tétée"
Si vous en avez la possibilité, vous pouvez également opter pour le sevrage naturel, c'est-à-dire attendre que Bébé se lasse du sein de lui-même. Mais autant vous prévenir : cela peut durer longtemps. En effet, si ce que l'on surnomme "la grève de la tétée" survient généralement vers l'âge de 2 ans et demi, son arrivée peut parfois se faire désirer jusqu'à l'âge de 6 ans.

Mal de dos : et si on testait la chiropraxie ?

Mal de dos : et si on testait la chiropraxie ?
Vous avez testé beaucoup de choses : les exercices de relaxation, les médicaments, les patchs chauffants... Mais il est là, il s'incruste et vous handicape. Et si vous consultiez un chiropracteur pour venir à bout de votre mal de dos ? Explications sur les bienfaits de cette thérapie.
Qu'est-ce que le mal de dos, d'où vient-il ? Son origine se situe-t-elle toujours là où vous le croyez ? N'est-il pas un symptôme parmi d'autres que le corps vous envoie pour vous signifier que quelque chose ne va pas ? Des postures prolongées, une vie sédentaire ? Des heures assis devant votre ordinateur ? Ou passées tête penchée sur votre téléphone ? Le port de charges lourdes ? Des obligations qui s'accumulent... Vous en avez plein le dos !
Mais il peut aussi prendre son origine dans un déséquilibre intestinal ou un stress chronique créant des faiblesses musculaires au niveau du bassin, base de votre dos... Vous l'avez compris, les origines d'un mal de dos peuvent être diverses et d'autant plus que vous n'êtes pas identique à votre voisin ni identique à l'être que vous étiez hier. Votre mal de dos est unique. Il est là pour vous renseigner que quelque chose ne va pas, c'est un signal d'alarme que votre corps utilise pour vous appeler au changement. Et si on testait le chiropracteur pour en venir à bout ?
Comment le chiropracteur peut-il vous aider ?
Votre chiropracteur vous posera des questions, évaluera vos habitudes de vie, puis procèdera à une analyse de votre corps : étude de votre posture, manière de bouger, tests neuro-orthopédiques, etc... En d'autres termes, il vous écoutera, vous et votre corps, afin de lever les interférences qui se sont installées sur votre système nerveux, bloquant tout rétablissement naturel. En effet, vous possédez une intelligence innée, cette capacité à survivre, à vous adapter et à vous auto-guérir sans que vous ayez besoin d'y penser. Cette intelligence innée ne peut se mettre en action que si votre système de communication interne s'exprime correctement et s'il est libre de toutes interférences.
Ce système de communication, c'est votre système nerveux composé de votre cerveau, de votre moelle épinière descendant dans votre colonne vertébrale et de chacun des nerfs qui partent entre les vertèbres se rendant à chacune de vos cellules.
Votre chiropracteur portera donc un regard attentif à ce que votre colonne vertébrale soit libre de toute interférence appelée subluxation en chiropratique. Ces interférences peuvent être d'origines tant physiques (liées à vos postures, des traumatismes, votre niveau d'activité physique, un déséquilibre postural, une naissance difficile...), chimiques (liée à votre manière de manger, de boire, de respirer...) qu'émotionnelles (liée à des événements, des pensées, des limites...). Une fois libre, votre système nerveux peut de nouveau remplir son rôle : celui de faire circuler les informations partout dans votre corps. Vous récupérez ainsi vos capacités d'adaptation, votre plein potentiel vital.
Au cours des soins, votre mal de dos et les autres symptômes disparaîtront naturellement comme ils sont venus, progressivement. Vous apprendrez à mieux comprendre vos douleurs et le fonctionnement de votre corps grâce à votre chiropracteur. Il vous guidera vers les changements d'habitudes de vie pouvant être nécessaires, vous deviendrez véritablement acteur de votre santé.

Le hand spinner jouet dangereux

Le hand spinner classé parmi les jouets les plus dangereux
Dans son rapport annuel publié lundi 12 mars, la Commission européenne dévoile plusieurs incidents liés à l'utilisation de jouets, dont plusieurs directement liés aux fameux "hand spinners", jouets star des cours de récré. Les principaux dangers pointés sont les risques d'ingestion des piles-boutons présents sur certains modèles.
Il est devenu le grand incontournable des cours de récré. Connu sous le nom de hand spinner, ce petit jouet en forme de toupie inventé aux États-Unis dans les années 90 fait un malheur auprès des écoliers et des collégiens européens depuis l'année dernière. Mais d'après le rapport annuel de la Commission européenne dévoilé lundi 12 mars, il serait loin d'être inoffensif.
D'après l'enquête, les jouets arrivent en tête des produits non alimentaires les plus dangereux signalés au sein de l'UE en 2017, dont plusieurs modèles de hand spinners."Des inquiétudes ont été soulevées en raison d'accidents impliquant de jeunes enfants ayant avalé des parties cassées de ces jouets ou des piles-bouton. En cas d'ingestion, elles peuvent causer des brûlures de l'œsophage et des intestins", a précisé l'exécutif européen à l'AFP.
Ces données ont été recueillies par le biais d'un système d'alerte rapide disponible dans tous les pays membres de l'UE qui permet de signaler aux autres pays le rappel d'un produit dangereux par son fabricant ou un retrait du marché. "Grâce au système d'alerte rapide, des modèles de hand spinners dangereux ont été retrouvés, arrêtés à des frontières ou des ports ou détruits", indique le rapport.
Les véhicules à moteur et vêtements également dangereux
Au total, 2201 alertes ont été recensées. Après les jouets (29%), la catégorie de produits la plus notifiée était celle des véhicules à moteur (20 %), suivie des vêtements, textiles et articles de mode (12 %). "Les règles européennes en matière de protection des consommateurs garantissent que seuls des produits sûrs sont vendus dans l'Union européenne. Si ce n'est pas le cas, le système d'alerte rapide aide les autorités à réagir rapidement pour retirer tous les produits présentant un risque pour la santé ou la sécurité. Grâce à ce système, nous garantissons la sécurité de nos enfants et contribuons à la prévention d'accidents mortels sur nos routes", a assuré Vĕra Jourová, commissaire pour la justice, les consommateurs et l'égalité des genres.
Ce n'est pas la première fois que les hand spinners se retrouvent dans le viseur des autorités. En juillet dernier, plusieurs cas d'explosion ont été recensés aux Etats-Unis. Les jouets auraient pris feu alors qu'ils étaient branchés à une prise de courant. Des écoles françaises avaient également décidé de les interdire.

"Challenge Cendrillon" : le nouveau régime minceur qui inquiète

"Challenge Cendrillon" : le nouveau régime minceur qui inquiète
Un nouveau régime minceur prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux depuis ces dernières semaines. Connu sous le nom de "challenge de Cendrillon", ce défi débarque tout droit du Japon et pourrait s'avérer très dangereux, alertent les professionnels.
Ribcage bragging, thight gap... Chaque année semble connaître son lot de défis minceur absurdes. Le premier consistait à afficher fièrement ses côtes squelettiques sur les réseaux sociaux, tandis que le second érigeait l'espace entre les cuisses comme un critère d'esthétisme absolu. Et le millésime 2018 n'est pas en reste puisque depuis plusieurs semaines, le "Cinderella Challenge" fait des émules sur la toile. Venu tout droit du Japon- pays où le culte de la silhouette mince occupe une place très importante- le "Cendrillon Challenge" consiste à atteindre un indice de masse corporel (IMC) inférieur à 18, à l'instar de l'héroïne de Walt Disney.
Concrètement, le challenge de Cendrillon se fonde sur un système de mesure qui consiste à calculer sa taille en mètres au carré, puis à multiplier le résultat par 18 pour connaître son poids idéal, ou dans ce cas précis, le poids de Cendrillon. À titre d'exemple, une femme qui mesure 1m60 devrait donc peser 46kg pour atteindre un IMC équivalent à 18. Or, comme le rappelle la diététicienne australienne Lyndi Cohen au quotidien anglais Daily Mail, cet objectif est dangereux, puisqu'il présente le risque de se retrouver en sous poids. " Lorsque votre IMC tombe à 18, vous courez un risque très élevé de porter atteinte au fonctionnement naturel de l'organisme", explique-t-elle.
Un défi d'autant plus absurde que Cendrillon n'est, rappelons-le, qu'un personnage de dessin-animé, et que de ce fait il n'existe aucun moyen rationnel d'affirmer que son indice de masse corporelle est bien inférieur à 18. De surcroît, l'IMC n'est pas nécessairement un bon indicateur de minceur, comme l'a rappelé la diététicienne américaine Maya Feller à Bustle : "Quand quelqu'un est musclé, les calculs peuvent être surestimés. L'âge, le sexe, l'origine ethnique, [et] l'activité physique sont également pris en compte dans le calcul d'IMC. "
Ce défi stupide et dangereux a tout de même le mérite de rappeler l'impact négatif des princesses Disney sur les jeunes filles. En effet, toutes les héroïnes de Disney sont belles, graciles et résolument minces, propageant ainsi des standards de beauté impossible à atteindre auprès des fillettes. 
Ce n'est par ailleurs pas la première fois qu'une princesse de Disney prête son nom à un régime minceur à succès. On pense notamment au "Sleeping Beauty diet" – soit littéralement "le régime de la Belle au bois dormant" (même si en l'occurrence la minceur de la princesse n'y est pas pour grand-chose). L'idée ? Dormir plus longtemps pour éviter d'avoir faim, et pourquoi pas, en profiter pour sauter un repas. Une habitude qui, bien évidemment, peut-elle aussi se révéler très dangereuse pour la santé.

6 antibiotiques naturels pour combattre les infections

6 antibiotiques naturels pour combattre les infections
Ail, canneberge, curcuma... De nombreux aliments agissent comme des antibiotiques naturels et permettent de lutter efficacement contre les infections. On fait le point sur les vertus de 6 d'entre eux.
Alors que nous sommes encore en plein dans la saison des rhumes, la méfiance envers les médicaments antibiotiques se fait de plus en plus grande. En effet, les "antibios" peuvent aboutir à un déséquilibre de la flore intestinale en cas de consommation trop excessive. C'est pourquoi l'une des solutions de plus en plus plébiscitées par les consommateurs, mais également par les professionnels de santé, est de recourir aux antibiotiques naturels pour traiter les infections les plus courantes. Dépourvus de molécules chimiques et donc d'effets secondaires, ils se trouvent facilement puisqu'ils font tous partie des produits de notre alimentation courante. On fait le point sur six d'entre eux.
1- Le miel
Rien de tel que le miel pour apaiser une gorge enflée et irritée par la toux. N'hésitez pas à en abuser, en y ajoutant plusieurs cuillerées dans vos infusions ou vos thés. Le miel se révèle également efficace pour calmer la toux : de nombreuses études, dont celle de James Steckleberg pour Mayo Clinic, ont montré que deux cuillères de miel étaient aussi efficaces contre la toux que les médicaments vendus en pharmacie à cet effet. Et en plus de vous soigner naturellement, c'est bon pour votre moral...
2- L'ail
Parfumé et très pratique pour assaisonner un plat, l'ail possède également de puissantes propriétés antibactériennes et antifongiques, et se révèle également efficace pour prévenir les infections intestinales. Seul inconvénient : il peut causer de sérieux désagréments à votre haleine.
3- L'huile d'origan
Doté de propriétés antiparasites, cette huile à la couleur jaune foncée est particulièrement précieuse pour éliminer les vilains champignons venus se loger sur les ongles ou les pieds. Pour en venir à bout, il suffit de diluer quelques gouttes dans une bassine d'eau chaude et de plonger la zone du corps infectée pendant 10 minutes minimum.
Lorsqu'elle est inhalée, l'huile d'origan permet également de soulager une sinusite. Portez une casserole d'eau à ébullition, versez-y quelques gouttes d'huile essentielle d'origan et respirez les vapeurs qui s'en dégagent.
4- Le curcuma
Puissant anti-inflammatoire, le curcuma puise ses vertus thérapeutiques dans son ingrédient principal la curcumine, molécule issue de la famille du polyphénol aux propriétés antioxydantes. Bien plus qu'une simple épice, le curcuma peut s'utiliser à des fins thérapeutiques, notamment pour soigner les infections bucco-dentaires et les infections intestinales.
5- La canneberge (ou cranberry)
Également connue sous le nom de cranberry, la canneberge se présente le plus souvent sous forme de petites graines rouges, idéales pour agrémenter une salade de fruits. Riche en phosphore, en potassium et en vitamines C, la cranberry est vivement recommandée pour soigner les infections urinairestype cystites, mais aussi les infections bucco-dentaires comme la gingivite ou la parodontite.
6- Le vinaigre de cidre
Même si on n'y pensera pas forcément en premier recours, le vinaigre de cidre représente une solution efficace pour stopper un rhume, grâce à ses propriétés antibactériennes. Il pourra également soulager vos maux d'oreille, par exemple en cas d'otite.

Abaisser l'âge obligatoire de scolarisation à 3 ans?

Abaisser l'âge obligatoire de scolarisation à 3 ans : bonne ou mauvaise idée ?
Les Assises de l'école maternelle s'ouvrent ce mardi 27 mars à Paris. Mesure phare annoncée par le président Emmanuel Macron : abaisser l'âge de la scolarisation à 3 ans dès la rentrée 2019.
Alors que les Assises de l'école maternelle s'ouvrent ce mardi 27 mars à Paris, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé que l'âge obligatoire de scolarisation devrait être abaissé à 3 ans (contre 6 ans aujourd'hui). Cette mesure, qui devrait prendre effet dès septembre 2019, vise à "faire de l'école le lieu de l'égalité réelle et une reconnaissance de l'école maternelle, qui ne doit plus être considérée comme un mode de garde universel ou comme la simple préparation à l'école élémentaire", a précisé l'Elysée. Alors, bonne ou mauvaise idée?
Pour de nombreux acteurs du secteur scolaire, cette réforme demeure purement symbolique. En effet, 97% des enfants de France vont déjà à l'école maternelle, indique le département statistique du ministère de l'Education (Depp). Si les statistiques parlent d'elles-même, notons tout de même que ce chiffre signifie que près de 20 000 enfants français ne vont pas à l'école maternelle.
Réduire les inégalités territoriales
D'autant qu'à y regarder de plus près, cette statistique traduit des disparités territoriales importantes : à Paris, 93% des enfants sont scolarisés en maternelle, mais ce chiffre tombe à 70% en région outre-mer, notamment en Guyane et à Mayotte. "Une école maternelle rénovée peut être bénéfique à tous, notamment pour compenser les inégalités pour les enfants les plus défavorisés", estime le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer.
"Le langage est un enjeu fondamental"
L'annonce, qui s'inscrit dans le cadre d'une vaste réforme de l'école, met également en avant le caractère décisif de l'apprentissage qui intervient dès l'âge de 3 ans chez un enfant. "Cette annonce a une portée symbolique forte, mais aussi des conséquences pratiques fondamentales : elle reconnaît l'importance décisive des premières années de vie pour les apprentissages", a expliqué Jean-Michel Blanquer dans un entretien accordé au journal Le Monde.
Le ministre met particulièrement l'accent sur le langage et l'enrichissement du vocabulaire des enfants. "L'école maternelle ne doit pas avoir peur de se fixer comme objectif l'enrichissement du vocabulaire, la maîtrise du plus de mots possibles à un moment de la vie où cela est à la fois facile et structurant."
Un point de vue confirmé par Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et organisateur des Asisses, également interrogé par Le Monde : "Le langage est un enjeu fondamental : comprendre les mots, leur sens, rend capable de représentations abstraites tout en développant la capacité d'être en relation. Cela ne peut que participer à construire la confiance en soi de l'enfant et le motiver à apprendre, découvrir."
L'école maternelle pour "penser le monde"
De leur côté, les principaux syndicats et associations (SNUipp, SE UNSA, GFEN, FCPE, AGEEM, ICEM Freinet) de la communauté éducative ont publié une lettre ouverte au ministre de l'Education nationale relayée par Médiapart dans laquelle ils insistent sur la nécessité de s'appuyer sur le langage, même s'ils regrettent de pas avoir été davantage invités à participer à cette réflexion sur l'école. "Le langage, dont la place essentielle a été réaffirmée dans le programme de 2015, est à la fois le produit et la source de ces apprentissages. C'est bien à l'école maternelle que les élèves sont amenés à construire un nouveau rapport au langage, pour communiquer mais aussi parler et penser le monde", estiment-ils.

Ce piercing d'oreille serait-il la solution miracle aux migraines ?

Ce piercing d'oreille serait-il la solution miracle aux migraines ?
Beaucoup de personnes souffrent de migraines dont les douleurs peuvent aller jusqu'à les empêcher de vivre normalement. Alors que les traitements sont parfois inefficaces, un piercing du cartilage interne de l'oreille pourrait peut-être soulager les personnes sujettes aux violentes céphalées.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 30% des adultes âgés de 18 à 65 ans font l'expérience de migraine au moins une fois par an. Cette pathologie et plus généralement la céphalée est l'une des plus répandues au monde et elle est classée parmi les plus invalidantes. En effet, les douleurs peuvent être si fortes qu'elles entraînent des vomissements, des vertiges ou même des évanouissements. Des symptômes qui rendent certaines personnes complètement inaptes. Comme les causes de ce genre de céphalée sont diverses, trouver un traitement adapté et efficace s'avère très difficile. Médicaments, médecine alternative, remèdes de grand-mères... Certains tentent tout pour soulager les migraines, mais rien n'y fait. Malgré tout, il leur resterait une méthode à tester : le daith piercing.
Pour celles et ceux qui n'auraient pas connaissance de cette tendance qui s'est installée depuis quelques mois, il s'agit de la pose d'un anneau qui passe par le cartilage interne de l'oreille. Plus qu'un simple piercing, il est réalisé sur un point-clé du corps notamment utilisé par les acupuncteurs pour soulager les maux de tête. Le Dr. Will Foster, acupuncteur au Tennessee, a ainsi expliqué à Local 8 Now WVLT qu'il s'agissait de la pression exercée par le piercing qui comptait et qu'il fallait donc que la procédure soit précise. Après y avoir eu recours, de nombreuses personnes souffrant de migraines depuis des années ont enfin été soulagées. C'est le cas de Mara Kroyer, professeur de yoga à Perth qui a raconté son histoire à Today Tonight ou encore de celui des internautes comme AmyAnderson1971 qui ont témoigné sur le forum de The Daily Migraine. 
Un effet avéré
Quelques études sur les effets du daith piercing ont été réalisées ces dernières années. L'une d'entre elles a été effectuée par le Dr. Chris Blatchleyde la London Migraine Clinic. Elle a montré que sur 3 000 personnes interrogées ayant souffert de migraines depuis près de 10 ans, 70% des individus avaient vu leurs migraines largement améliorées ou complètement disparues et 50% d'entre eux avaient arrêté leur traitement, cela un an après avoir adopté l'accessoire. Avec ces résultats, la clinique est devenue la première au monde à proposer des daith piercings en tant que traitement médical.
Mais si ces résultats sont pour le moins impressionnants, une autre enquête réalisée par le site MigrainePal est un peu moins unanime. Sur 1 107 personnes, 64 à 67 % des personnes interrogées ont reconnu une diminution de la fréquence des migraines après un an de piercing. Malgré tout, le pourcentage de personnes n'ayant plus de migraines du tout a fortement diminué sur le long terme. En effet, le chiffre a basculé de 13 à 9% entre 3 mois de piercing et un an. 
Le daith piercing aurait-il de réelles vertus médicales ?
Malgré ces nombreux cas témoignant d'un effet certain de cette technique, la plupart des médecins s'accordent à dire qu'il n'existe absolument aucune preuve scientifique affirmant que les daith piercings sont responsables d'une diminution des migraines. Parmi eux, on compte Juline Michele Bryson, neurologue et professeur assistant au Centre médical à Winston-Salem, Caroline du Nord. Pour elle, cela serait simplement à attribuer à un effet placebo, ce qui expliquerait notamment la diminution des résultats positifs sur le long terme révélé par certaines études. Malgré tout, cette dernière croit véritablement au pouvoir du placebo : "Si l'on fait un daith piercing, et que d'un coup on peut le toucher, en parler avec ses amis, y penser et savoir qu'il est là, cela renforce les messages positifs au cerveau et accroît les réponses en libérant de la sérotonine, de l'épinéphrine et de la dopamine, substances qui peuvent bloquer la douleur. Cela dit, je ne crois pas que cela change la voie métabolique des migraines", a-t-elle expliqué à Refinery29. Pour elle, ce sont bien les personnes qui ont le piercing qui croient que cela fonctionne.
Ainsi, si cette méthode fonctionne chez certains patients, elle encourage ceux qui le souhaitent à s'y essayer : "Si un patient croit que cela marche pour lui, pourquoi est-ce que je mettrais des produits chimiques dans son corps ?" Bien entendu, comme la neurologue le rappelle, le daith piercing ne marche pas sur la totalité des patients. Si certains décident donc de sauter le pas, il faut bien avoir cela à l'esprit et bien entendu faire attention à la cicatrisation qui, d'après l'American Migraine Fundation, peut prendre plusieurs mois et comporte des risques comme une infection de l'oreille. Alors le daith piercing, pourquoi pas, mais avec précaution.


Comment distinguer déprime et dépression ?

Comment distinguer déprime et dépression ?
La "dépression", un terme devenu presque banal, si courant, qu'on le confond souvent avec la "déprime". Un flou qui traduit bien la méconnaissance de la maladie de la dépression. Mais alors, qu'elle est la différence entre les deux termes ? Comment définir la dépression ? Les réponses.
Qu'est-ce qu'une déprime ?
La déprime où le fait d'être déprimé est un état passager, contrairement à la dépression qui se caractérise par des symptômes caractéristiques et durables. La différence entre les deux termes pourrait aussi se comparer à la différence entre un babyblues et une dépression post-partum chez la femme après l'accouchement.
Quoi qu'il en soit, il est tout à fait normal d'avoir des coups de blues, de se sentir triste et fatigué, d'avoir des idées noires, d'être irritable, d'avoir des insomnies ou encore une baisse de motivation de temps en temps. Pas de panique donc si cet état ne dure pas.
En effet, comme l'explique le site info-dépression.fr (créé par l'INPES et le ministère de la Santé), au cours de sa vie l'être humain expérimente toute une gamme de sentiments, du plus triste au plus optimiste. À l’intérieur de cette palette d’émotions, la tristesse, le découragement et le désespoir représentent des expériences humaines normales.
Mais attention, il ne faut pas confondre ces variations et baisses d'humeuravec les symptômes que ressentent les personnes atteintes de dépression.
Qu'est-ce qu'une dépression ?
Les idées reçues ont la vie dure... Sachez que la dépression n'est pas liée à une faiblesse de caractère et ne relève pas de la fatalité. C'est une véritable maladie, qui peut toucher tout le monde, à tout âge et qui se définie par des symptômes caractéristiques. Elle peut être soignée grâce à une prise en charge par des professionnels et grâce à un traitement adapté.
Les symptômes de la dépression sont :
Une tristesse intense et durable, avec une humeur dépressive qui dure presque toute la journée et se répète au fil des jours.
Une perte d'intérêt pour les activités du quotidien et autre activités autrefois appréciées (hobbies, sexe, etc.)
Une fatigue intense (cette fatigue n'est pas améliorée par le repos ou le sommeil).
A noter : ces symptômes pris isolément, ne traduisent pas forcément une dépression.
Ils peuvent être aussi être associés à d'autres symptômes tels que : 
Des changements d'appétit ou de poids, une altération du sommeil : la dépression peut affecter le corps en plus de l'esprit. Ainsi, certaines personnes pourront souffrir d'un manque d'appétit alors que d'autres compenseront en mangeant plus et en prenant du poids. De la même manière, certaines personnes auront du mal à s'endormir pour se réveiller au milieu de la nuit tandis que d'autres auront tendance à dormir de manière excessive ;
Des humeurs changeantes : en plus de l'état déprimé, la personne peut être l'objet d'autres changements émotionnels. Comme un sentiment injustifié de culpabilité, un manque de confiance en soi et d'incapacité. Certaines personnes fuiront les situations nécessitant de leur part une prise de responsabilité, de peur de mal faire. Certains peuvent aussi devenir tendus ou irritables. Cette nervosité excessive et ce sentiment d'inutilité s'accompagnent souvent d'idées noires qui peuvent aller jusqu'à des pulsions suicidaires ;
Une difficulté à se concentrer : ces symptômes ont des conséquences sur la concentration et peuvent empêcher d'étudier et de travailler de manière efficace. Dans des cas extrêmes, des tâches anodines peuvent devenir insurmontables, avec une incapacité, par exemple, à aller travailler.
Ainsi, selon l'Assurance Maladie, on ne peut parler de dépression que si :
Les symptômes de la dépression se manifestent de façon (quasi) permanente pendant une période supérieure à deux semaines ;
Au moins deux symptômes de la dépression sont décelés ;
Ces symptômes entraînent une gêne importante dans la vie quotidienne.
La dépression : une maladie difficile à déceler
Cas d'école: Isabelle ne trouve que très difficilement le sommeil et se réveille fréquemment en pleine nuit. Elle a perdu tout intérêt pour l'écriture de son dernier roman et se sent coupable de ne pas pouvoir consacrer plus de temps à ses enfants. Elle n'a aucune envie de cuisiner et mange sans appétit. Elle a tellement de mal à se concentrer que même son jeu télévisé préféré la décourage, tout comme les avances de son mari qu'elle délaisse. Son état la désole, elle est de plus en plus souvent la proie d'idées noires depuis plus de deux semaines. Elle se juge sans valeur, tour à tour irritable ou amorphe, alors qu'elle était si énergique. 
Comme Isabelle, en 2010, près de 7,5 % des Français de 15 à 85 ans (près de cinq millions de personnes) ont connu un épisode dépressif au cours de l'année. Des chiffres qui sont loin d'être en baisse aujourd'hui. D'ailleurs, dans un rapport publié en 2017, l'OMS considère la dépression comme la première cause de morbidité et d’incapacité dans le monde.
Souvent, l'entourage proche a bien du mal à pressentir l'importance de cette maladie et soupçonne plus facilement une légère déprime qu'un peu de volonté et quelques bonnes paroles permettront de surmonter...
Vous ne devez pas ressentir de craintes ou d'embarras à exposer votre état à votre médecin. Seule une connaissance de tous les symptômes lui permettra d'effectuer un diagnostic précis. Car, comme toutes les maladies, la volonté seule ne suffit pas pour en sortir. Aussi, si vous souhaitez en parler n'hésitez pas à appeler des associations ou centre d'écoute spécialisés. Ils peuvent vous aider et vous orienter vers des professionnels.

Les canards de bain sont des nids à bactéries

Les canards de bain sont des nids à bactéries : des chercheurs alertent
Une nouvelle étude américano-suisse alerte sur la composition nocive des petits canards de bain. Véritables nids à bactéries, ces célèbres palmipèdes en plastique pourraient irriter les yeux de vos enfants et provoquer des infections gastro-intestinales.
Méfiez-vous des canards de bain en plastique, alertent des chercheur suisses et américains, dans une nouvelle étude relayée par un communiqué du Conseil fédéral suisse, intitulé Les vilains petits canards de bain. Ces petits jouets en plastique si populaires dans les baignoires des marmots recèlent des quantités importantes de bactéries et de champignons.
Les auteurs de l'étude, chercheurs à l'Institut de recherche sur l'eau Eawag, de l'École polytechnique fédérale de Zürich, et de l'Université de l'Illinois (États-Unis), ont mené des recherches en immergeant les canards en plastique dans un bassin d'eau propre. Un autre groupe de canards a fait trempette dans une eau remplie de restes de savon, de saleté, de transpiration et de bactéries.
Au terme de l'expérience, les scientifiques ont coupé les canards en deux (voir vidéo ci-dessous), laissant apparaître vilaines traces noires s'écoulant de part et d'autre du jouet. Le résultat est effrayant : les canards qui ont baigné dans l'eau sale étaient porteurs de champignons, tandis que 80% de tous les jouets examinés présentaient des agents pathogènes comme des légionelles, bactéries responsables de la légionellose, une infection respiratoire qui (dans les cas les plus graves) peut entraîner une pneumonie.
Les canards de bain sont des nids à bactéries, alertent des chercheurs
Irritation des yeux et des oreilles, infections gastro-intestinales...
D'après les chercheurs, entre 5 et 75 millions de cellules ont été retrouvés sur chaque centimètre carré de surface. Les auteurs de l'étude ont également remarqué que l'eau infectée ressortait particulièrement du trou situé sur le ventre du canard : "lorsque l'enfant appuie sur leur ventre pour faire gicler de l'eau, il n'est ainsi pas rare que le jet soit de couleur brune", souligne le communiqué.
Étant donné que toutes les bactéries ne sont pas foncièrement mauvaises pour le corps humain, puisque certaines peuvent renforcer les défenses immunitaires, cet aspect peut "à ce moment-là peut se révéler plutôt positif ", précise l'étude. Le problème, c'est que cette forte présence de bactéries peut également entraîner des irritations au niveau des yeux et des oreilles ainsi que des infections gastro-intestinales", explique le chercheur Frederik Hammes, microbiologiste à l'Institut Eawag et co-auteur de l'étude.
Pour limiter les dégâts, le scientifique suggère de durcir les règles de fabrication de ces petits palmipèdes, notamment en limitant l'usage des polymères, molécules chimiques souvent présentes dans les canards de bain.

La sophrologie peut-elle m'éviter un burn-out ?

La sophrologie peut-elle m'éviter un burn-out ?
Le burn-out, ce syndrome d'épuisement professionnel, toucherait près de 3 millions de personnes en France. Comment prévenir avant que le corps et l'esprit ne craquent complètement ? La sophrologie pourrait être un bon allié pour décompresser.
Le burn-out, ce syndrome de l'épuisement professionnel qui toucherait 2 salariés sur 10 ne cesse de croître. Et pour cause, il est difficile lorsque l'on a la tête dans le guidon de se rendre compte que l'on est en plein processus d'un épuisement physique et psychique qui tôt ou tard ne nous permettra plus de faire quoi que ce soit tant la pression est forte. Aurélie Baquet, sophrologue et coach du réseau Medoucine, préconise justement d'agir avant le craquage total et propose de prévenir le burn-out à l'aide de la sophrologie.
Qu'est-ce que le burn-out ?
Le burn-out, c'est un peu le mal du siècle. À l'origine, des conditions de travail liées aux exigences du management pas toujours réalistes par rapport à ce que l'on est capable de produire associées à un contexte de sur-sollicitation et à un rythme de vie effréné.Le burn-out est une rupture de mécanisme global, une dépression qui touche la personne sur le plan physique, psychique et émotionnel. Comme il vaut toujours mieux prévenir que guérir, la sophrologie propose de mettre en place une écologie personnelle qui va venir réguler l'énergie vitale à travers un travail sur le corps, le souffle et le mental afin d'éviter ou de prévenir ce burn-out.
Se calmer au travail
Prévenir le burn-out en respirant mieux
La sophrologie permet d'harmoniser le physique, le psychique et l'émotionnel. Elle travaille ainsi au développement du bien-être et à l'équilibre de l'énergie vitale pour retrouver le calme et gérer le stress. Elle permet également de mettre de bons réflexes en place à utiliser au quotidien, en totale autonomie.
Pris dans le tourbillon de la vie quotidienne, nous sommes nombreux à mettre la douleur de côté pour continuer d'avancer. Pourtant, les troubles physiques comme psychiques sont le signe que l'on a de mauvaises habitudes ou une mauvaise hygiène de vie. Le corps tendu et crispé, le souffle haletant, les ruminations mentales, les palpitations cardiaques, les fluctuations de température... Autant de signes qui prouvent que le corps est en train d'accuser le coup d'un trop-plein de stress et qu'il faut désamorcer cet état. La sophrologie propose plutôt que d'ignorer ses ressentis d'y prêter la plus grande attention afin d'en tirer de riches informations sur nos besoins du moment et ajuster notre mode de vie avec de simples gestes pouvant aider réellement et éviter des conséquences plus graves.
La sophrologie permettra d'apprendre des exercices de relaxation dynamique, de respiration et de visualisation pour retrouver un esprit plus serein, une respiration plus ample et un corps plus détendu. Dans les cas de stress intense, pratiquer la cohérence cardiaque pourra également être très intéressant, on peut trouver très facilement des applications pour guider cette pratique.
Apprendre à dire "stop"
Au fil des séances, la sophrologie permettra de se mettre dans un état de détente de plus en plus facilement, d'être à l'écoute de ses sensations et ressentis afin de recueillir le maximum d'informations sur son état de stress et d'épuisement, d'en prendre conscience et d'ajuster progressivement ses habitudes. Le but sera d'apprendre à savoir dire "stop", à récupérer au long court et non plus quand on n'en peut plus, à prendre du temps pour soi par exemple en pratiquant les exercices appris en séance pour créer une nouvelle routine salvatrice.
En faisant preuve de discernement sur son état et en prenant le temps de retrouver le calme pour ne pas se laisser déborder par ses émotions, on pourra détendre le corps, reprendre son souffle et apporter plus de confort à sa vie quotidienne. Grâce à cette nouvelle façon de procéder, on ressentira moins de fatigue, on aura les idées plus claires et donc une meilleure concentration. On aura plus de facilité à prioriser les choses et on retrouvera une meilleure hygiène, un meilleur équilibre de vie dans le milieu professionnel comme personnel.

6 raisons scientifiques du printemps saison la plus délicieuse

6 raisons scientifiques pour lesquelles le printemps est la saison la plus délicieuse
Si le printemps est votre saison préférée, vous avez tout bon ! Et ce n’est pas nous qui le disons, mais la science.
On l'attendait depuis des mois et ça y est, le printemps est enfin là... Enfin, façon de parler. Parce qu'il suffit d'ouvrir sa fenêtre ou de mettre le nez dehors ces derniers jours pour se dire qu'il va encore falloir attendre un peu avant de fêter l'arrivée des beaux jours. Événement que l'on attend avec impatience et pour cause : plusieurs arguments scientifiques la rendent très sérieusement éligible comme meilleure saison de l'année.
1- Vaus êtes de meilleure humeur
Après l'équinoxe de printemps, les jours commencent à se rallonger. De surcroît, le passage à l'heure d'été qui a lieu fin mars, permet de profiter un peu plus de la lumière du jour. Et même si certains rabats-joie feront remarquer que l'on perd une heure de sommeil, ces heures supplémentaires de soleil ont en revanche un véritable impact sur notre humeur, comme le montrent certaines recherches scientifiques. Une étude réalisée en 2016 par des étudiants de l'Université Brigham Young (États-Unis) a par exemple révélé que plus le soleil se levait tôt, moins les gens étaient sujets à la dépression.
2- Votre créativité est boostée
En plus de favoriser la bonne humeur, une exposition au soleil permettrait également de développer notre créativité, comme le révèle cette étude de l'Université du Michigan qui montre que passer du temps à l'extérieur sous le soleil printanier peut modifier notre façon mode de pensée. Les chercheurs ont notamment découvert que le fait d'être à l'extérieur élargissait l'esprit des participants, les rendant plus aptes à recevoir de nouvelles informations et plus réceptifs aux pensées créatives.
3- Le retour des oiseaux recharge vos batteries
De nombreux animaux migrent vers le sud pendant l'hiver, puis se dirigent vers le nord lorsque les températures augmentent. Pour les régions relativement nordiques, il n'y a pas de meilleur indicateur de printemps que les oiseaux gazouillant à l'extérieur de votre fenêtre. Les Suédois ont d'ailleurs fait de la contemplation des oiseaux une tradition nationale (connue sous le nom de "Gökotta"), assurant qu'elle contribue à les rendre heureux. Et cette étude britannique publiée en 2017 leur donne raison, puisque des chercheurs ont démontré que plus les gens voyaient d'oiseaux dans leur quartier, meilleure était leur santé mentale.
4- Vous êtes davantage en sécurité
En 2015, deux chercheurs en politiques publiques ont découvert que le fait d'avancer nos horloge d'une heure quelque mois avant l'été coïncidait avec une réduction de l'incidence des actes criminels. Cette étude publiée dans le Review of Economics and Statistics a notamment révélé que les taux de vols ont baissé de 27% des vols au cours de l'heure de jour supplémentaire générée par le changement d'horaire.
5- Vous allez à nouveau pouvoir courir dehors... et augmenter vos performances du même coup
Même s'il est important de continuer à pratiquer une activité sportive pendant l'hiver, la science a démontré à plusieurs reprises que l'entraînement sportif s'avère plus efficace lorsqu'il est effectué à l'extérieur. Une étude menée au Royaume-Uni en 2011 démontre par exemple que, par rapport à un entraînement à l'intérieur, l'exercice en plein air a augmenté de manière significative les niveaux d'énergie et permet d'évacuer plus efficacement la tension du corps. Et pour ne rien gâcher, vous économiserez pas mal d'argent en troquant le tapis de course de votre salle de fitness contre le parc à côté de chez vous !
6- Vous pouvez faire le plein de vitamines D
La lumière du soleil encourage votre corps à produire de la vitamine D, puissant antiviral qui booste l'immunité, renforce les os et donne une jolie peau. Et quoi de plus agréable qu'un bon bain de soleil après un long et triste hiver ? D'après une étude espagnole, 10 minutes passées à exposer un quart de son corps au soleil du printemps suffisent pour obtenir une dose quotidienne adéquate. Une bonne nouvelle, puisque cela signifie que l'on peut profiter de sa pause déjeuner au bureau pour faire le plein de vitamines pour le reste de la journée !

Médecins agressés : les femmes principalement prises pour cibles

Médecins agressés : les femmes principalement prises pour cibles
Une enquête du Conseil de l'Ordre National des Médecins dévoilée par Le Parisien ce mercredi 4 avril dénote 1035 cas de violences physiques et verbales perpétuées par des patients à l'encontre des médecins. Des attaques qui visent majoritairement les femmes.
Insultes, menaces, crachats,agressions sexuelles... Pour un millier de médecins, la relation patient-médecin est loin d'être un long fleuve tranquille, comme le révèle une enquête menée sur l'année 2017 par le Conseil de l'Ordre National des Médecins (Cnom), publiée ce mercredi 4 avril dans Le Parisien.
D'après le Cnom, le nombre de médecins agressés a connu une nette augmentation en 2017, franchissant la barre des 1000. Parmi eux, 51% des victimes sont des femmes. Un chiffre qui s'explique par la présence accrue de la gent féminine au sein de la profession, mais pas seulement. "Pour certains, elles sont clairement une cible", affirme le Dr Hervé Boissin, coordonnateur de l'observatoire de la sécurité au Cnom.
Dans les pages du journal Le Parisien Claire Marie, 35 ans, médecin remplaçante à Dunkerque, explique comment elle est restée abasourdie après que l'un de ses patients lui a asséné un violent coup de poing dans la mâchoire 5 minutes après le début de la consultation. "Je lui ai demandé ce qui l'amenait, il m'a rétorqué que j'avais des questions idiotes. J'ai trouvé ça sec et insultant, mais j'ai continué. Puis il m'a lancé que j'examinais mal, qu'il ne m'aimait pas... Je lui ai dit que ça suffisait et l'ai raccompagné". Le coup est parti quelques secondes plus tard, raconte la jeune médecin, qui a porté plainte après son agression.
"Il n'y a jamais eu autant de violences"
Le Dr Marie a voyagé pendant des années, notamment en Nouvelle-Calédonie, où elle a soigné des tribus kanak. Une expérience au cours de laquelle elle n'a jamais été confrontée au moindre acte de violence de la part de ses patients. "Il a fallu que ça arrive à 100 km de chez moi", déplore la jeune femme qui envisageait d'ouvrir son propre cabinet mais a depuis renoncé à le faire seule. 

Le cas de Claire est loin d'être isolé. Une autre femme médecin raconte qu'à Marseille, un patient a éjaculé sur le bureau de son cabinet. La liste est longue. "Il n'y a jamais eu autant de violences. Ce sont des insultes, des crachats, des vols, des agressions sexuelles, des coups", regrette Hervé Boissin. Lui-même a récemment essuyé un flot d'insultes dans son cabinet, à Paris.
Les agressions et insultes contre les #médecins n’ont jamais été aussi élevées 
"Là, il y a urgence"
Sur les 1035 agressions recensées en 2017, 50% ont été commises directement par les patients et 15% par des personnes qui accompagnent les patients lors des consultations. Mais parfois, l'agression vient aussi de l'extérieur. Pierre Goidin, 55 ans, médecin installé dans un quartier sensible de Dunkerque a déposé 7 plaintes en l'espace de 13 mois. Un jour, il demande à des adolescents de faire moins de bruit devant son cabinet.
Résultat : le médecin s'est retrouvé avec le tibia fracassé. Quelques jours après, il a retrouvé un pétard dans sa boîte aux lettres. 

"Être agressé alors qu'on soigne, c'est purement intolérable. Si la mesure du problème n'est pas prise et si rien n'est fait, on va voir des médecins quitter certaines zones, réduire leur présence le soir, ne plus faire de visite à domicile", a réagi Alain-Michel Ceretti, président de France Assos Santé, l'union nationale des associations agréées d'usagers du système de santé qui regroupe (entres autres) de nombreuses associations de patients.

"Les pouvoirs publics doivent réagir et notamment le ministère de l'Intérieur", a de son côté déclaré le Dr Boissin, qui somme le gouvernement de mettre en place un système de vidéosurveillance via l'application originaire d'IsraëlReporty, qui permet de filmer les agresseurs à leur insu et de prévenir les forces de l'ordre. "On attend le feu vert... qui tarde à venir. Pourtant, là il y a urgence. Vu la situation, attendre n'est plus acceptable", alerte le Dr Hervé Boissin.

Comment lutter contre la dépression sans médicaments ?

Comment lutter contre la dépression sans médicaments ?
La vie en noir, cette chape de plomb qui s'est abattue sur vous et dont vous n'arrivez pas à vous dégager. Comment lutter contre la dépression naturellement, sans passer par la case médicaments ? Voici quelques conseils pour se soigner
Certains événements de la vie quotidienne, des événements perturbants voire traumatisants ou un stress excessif et permanent peuvent être à l'origine de l'apparition d'une dépression.
Ces événements entraînent des mécanismes cérébraux qui sont également impliqués dans la dépression, notamment le déséquilibre de neurotransmetteurs. Pour lutter contre ces déséquilibres, Myriam Zlotnik, naturopathe et sophrologue du réseau Médoucine, nous donne ses astuces pour lutter contre la dépression de façon naturelle.
Le stress, une des causes majeures de la dépression
Le stress est avant tout une réaction physique de l'organisme. Lorsque l'on est exposé à un événement vécu comme une agression, le corps se met à fabriquer du cortisol, une hormone qui met à disposition de l'énergie afin de réagir instantanément au danger par l'action ou la fuite (le fameux instinct de survie). Le problème, c'est que lorsque ce stress ne retombe pas. C'est ce trop-plein de cortisol qui pourra conduire à moyen ou long terme à ce que l'on appelle la dépression. L'épuisement physique et émotionnel et les troubles du sommeil en sont des signes avant-coureurs. La dépression peut donc apparaître suite à des coups de stress répétés, mais aussi des carences alimentaires, des prises médicamenteuses... Ces éléments pourront induire une surchauffe du cerveau et donc une inflammation du tissu cérébral qui entraînera une baisse de certains neurotransmetteurs. C'est pourquoi certains antidépresseurs agissent symptomatiquement sur cette baisse ou neutralisent l'augmentation du cortisol.
Lutter contre la dépression par le corps
Il existe des méthodes de corporalité comme le yoga, la méditation, l'hypnose, la cohérence cardiaque et la sophrologie par exemple, pour calmer les rouages de notre rumination, prendre du temps pour se poser, se recentrer et respirer. 
La sophrologie va permettre non seulement la relaxation du corps et de l'esprit, mais aussi permettre l'activation des capacités de confiance et d'estime de soi qui seront prédominantes pour lutter contre la dépression. En séance, on apprendra à relaxer le corps, à éliminer les tensions, à positiver pour voir la vie avec un regard différent et mieux vivre son quotidien en ne subissant plus les événements grâce à la gestion de ses émotions. De ce fait, on pourra améliorer son sommeil, gérer les situations anxiogènes, augmenter sa concentration, être plus performant...
Les huiles essentielles contre la dépression
Compléter avec la naturopathie
La naturopathie viendra en complément des traitements allopathiques et des méthodes de corporalité pour travailler sur l'origine du problème. En effet, l'alimentation et les compléments alimentaires peuvent nous aider à produire des hormones et des neurotransmetteurs utiles en cas de stress, mais également à faire chuter le cortisol une fois que le stress est passé pour limiter ses effets néfastes afin que le cerveau revienne à son niveau normal et que l'humeur et le sommeil se régulent. Il est important de rappeler que tout comme en médecine traditionnelle, on ne fera pas d'auto-complémentation pour s'éviter tout risque pour sa santé. De ce fait, un naturopathe ou un médecin sera à même de vous conseiller les compléments et les dosages qui vous seront personnellement adaptés.
Quels antidépresseurs naturels ?
Le magnésium
Présent dans pratiquement toutes nos réactions métaboliques, le magnésium est indispensable au bon fonctionnement du corps. En cas de stress physique et psychologique, il y aura une chute de magnésium qui s'évacuera dans les urines, c'est pourquoi rééquilibrer son niveau de magnésium est souvent l'un des premiers réflexes dans les cas de stress et de dépression.
Le magnésium dépend fortement de la présence de la vitamine D dans l'organisme, il faudra donc allier les deux pour qu'il soit bien absorbé.
L'ashwagandha
C'est une plante ayurvédique aux propriétés adaptogènes qui va permettre au système nerveux de s'adapter au stress, elle fait chuter le taux de cortisol, améliore la mémoire et diminue l'inflammation du tissu cérébral.
La rhodiola
Également adaptogène, la rhodiola aura des effets proches de l'ashwagandha, elle sera plus adaptée au léger stress chronique qu'aux gros coups de stress.
La mélisse
Elle est idéale pour retrouver un sentiment de détente et de meilleures performances intellectuelles, elle agit également sur la concentration. Elle aura un effet doux et est idéale pour un léger stress temporaire (une période d'examens par exemple).
Les omégas 3
Issus des poissons gras, ils favorisent une action anti-inflammatoire cérébrale sans aucun effet secondaire.
Les compléments à base de safran
Ils ont un effet neuroprotecteur et agissent bien sur les cas de dépression. Attention cependant, ces compléments ne peuvent pas être utilisés sur les femmes enceintes ou allaitantes et ne devront pas excéder une certaine dose journalière, il faudra donc bien se renseigner auprès de son naturopathe ou autre professionnel de santé.
Les huiles essentielles
Pour un effet sédatif, on choisira l'angélique, la camomille, la verveine, la marjolaine. Pour un effet stimulant, ce sera le basilic, le romarin, la cannelle, le gingembre, le thym... Encore une fois, seul un professionnel de santé qui connait les huiles essentielles est habilité à faire les bonnes compositions et à conseiller les bons dosages en ce qui concerne les huiles essentielles.
Attention aux intolérances
Les intolérances alimentaires peuvent être des facteurs de dépression, dans les cas de sensibilité au gluten ou aux protéines laitières. On pourra vérifier ses intolérances alimentaires en faisant des tests sur deux semaines en diminuant ces aliments et en vérifiant l'évolution de son état.
Savoir prendre soin de soi
Pour finir, il faudra savoir être égoïste de temps à autre et s'accorder des moments qui peuvent être courts, mais de qualité.
Quelques minutes de respiration par jour peuvent tout changer à notre rythme de vie.
Mieux manger, prendre l'air et la lumière, s'oxygéner pour recharger ses batteries, sans oublier une alimentation riche en fruits et légumes frais avec toujours une part de crue, des protéines végétales à rajouter à son alimentation, une eau faiblement minéralisée au quotidien, chouchouter son sommeil, s'organiser, savoir déléguer... Autant de bonnes habitudes à prendre pour améliorer son hygiène de vie et s'éviter un trop-plein de stress qui pourra mener à la dépression.