mercredi 25 mai 2016

une nouvelle approche thérapeutique d'un remède pour le VIH.

Les chercheurs peuvent être un pas de plus pour guérir le VIH
Les scientifiques de la KU Leuven, en Belgique, présentent une nouvelle approche thérapeutique qui peut permettre aux patients atteints du VIH (temporairement) arrêtent leurs médicaments. Les résultats apportent une nouvelle lumière sur la recherche d'un remède pour le VIH.
Les inhibiteurs antiviraux existants peuvent supprimer la réplication du virus VIH, mais ils ne peuvent pas retirer complètement du corps humain. En conséquence, les patients atteints du VIH doivent prendre des inhibiteurs pour le reste de leur vie. chercheurs VIH dans le monde sont en train de développer de nouvelles méthodes pour éliminer le virus.
Le virus VIH utilise le LEDGF des protéines cellulaires comme une sorte de grappin-crochet pour se fixer à des endroits spécifiques dans notre matériel génétique. Une fois que l'ADN est à l'intérieur des cellules de son hôte humain, le virus peut se multiplier et rendre le patient malade.
En 2010, l'équipe de recherche de la KU Leuven Professeur Zeger Debyser ont développé des inhibiteurs - appelés LEDGINs - qui bloquent le '-grappin. Par conséquent, le virus ne peut pas se fixer sur les sites préférés de notre ADN.
Doctorant Lenard Vranckx a maintenant découvert que, lorsqu'ils sont traités avec LEDGINs, le virus VIH s'installe ailleurs dans notre ADN, dans des endroits où il ne peut pas se multiplier. Lenard Vranckx explique: «Nous avons montré qu'un traitement avec LEDGINs non seulement inhibe l'intégration du virus VIH, mais assure également que le virus ne se multiplie pas une fois que le traitement est arrêté."
"Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles études cliniques avec LEDGINs», poursuit le professeur Debyser. "Nous ne savons pas si cette approche conduira à une guérison définitive pour le VIH, mais même un scénario qui permet aux patients d'arrêter leur traitement pendant un certain temps est une étape importante dans la bonne direction."
Toutefois, les chercheurs restent prudents: «Nous ne voulons pas donner à quiconque de faux espoirs. Notre découverte est basée sur des cultures cellulaires. Les résultats doivent encore être testé chez la souris et dans les études cliniques. Voilà pourquoi un traitement potentiel sur la base de la découverte est encore à des années dans le futur ", explique le professeur Debyser. "Mais maintenant, nous savons déjà la direction de notre recherche future."