dimanche 4 octobre 2020

Comment la valériane agit-elle sur la déprime ?

 Comment la valériane agit-elle sur la déprime ?

La valériane est une plante qui traiterait les troubles du sommeil, l’anxiété et l’agitation nerveuse. Une étude publiée en 2014 et réalisée sur 50 rats a montré les bienfaits de la valériane sur les états dépressifs. Les rats ont été divisés en 5 groupes, dont 3 groupes recevant quotidiennement différentes doses de valériane, respectivement 50, 100 et 200 mg/kg. Les résultats ont montré que les rats ayant reçu des doses de valériane ont présenté des comportements moins dépressifs que les autres groupes, mis en évidence notamment par un test de nage forcée. Dans cette expérience, les rats sont déposés dans un petit cylindre rempli d’eau à mi-hauteur : plus un rat passe de temps à essayer d’en sortir au lieu de se décourager, et moins son comportement est jugé dépressif. Cette étude semble donc confirmer les vertus anxiolytiques que l’on prête traditionnellement à la valériane, mais ces résultats sont à relativiser car il existe peu d’études qui étudient les effets de la valériane utilisée seule.

Aux doses recommandées, cette plante ne présente presque aucun effet indésirable. Elle présente toutefois des effets sédatifs, c’est pourquoi il n’est pas recommandé de la consommer quelques heures avant de prendre le volant ou de manipuler des outils dangereux. Ses effets sont méconnus sur les femmes enceintes et allaitantes et les enfants, elle est donc déconseillée par principe.

Comment utiliser la valériane ?

La valériane se consomme en infusion (2 à 3 g de racine séchée infusée pendant 5 à 10 minutes dans 150 mL d’eau bouillante), jusqu’à 5 tasses par jour, mais elle se consomme également en teinture mère, ou en extrait normalisé (de 250 à 400 mg 3 fois par jour).

Cette plante est rarement consommée seule. Les recherches observent d’ailleurs plus souvent ses effets en association avec ceux du houblon, notamment pour les cas d’insomnie2,3, car il aurait également des vertus apaisantes (mais les études sur les effets calmants du houblon seul sont insuffisantes). Il est donc recommandé de consommer la valériane avec d’autres plantes aux propriétés calmantes comme la mélisse, la passiflore, la scutellaire, ou le houblon.


Comment la scutellaire agit-elle sur la déprime ?

 Comment la scutellaire agit-elle sur la déprime ?

La scutellaire est traditionnellement utilisée pour soulager la nervosité, les tics nerveux, ou encore l’insomnie. Cette action serait due aux nombreux flavonoïdes contenus dans la plante. Ils se fixeraient sur les mêmes récepteurs du cerveau que les benzodiazépines (= classe de médicaments utilisés dans le traitement de l’anxiété). Dans une étude publiée en 2014 et réalisée sur 43 personnes peu anxieuses, les patients ont reçu pendant deux semaines 350 mg de scutellaire 3 fois par jour, puis un placebo pendant deux autres semaines. La prise de scutellaire a été associée à une meilleure humeur globale des participants par rapport au test placebo, et ce sans perte d’énergie, de vigilance ou de concentration. Cette plante pourrait donc être efficace dans le traitement de l’anxiété ou de la déprime.

Il n’existe à ce jour aucune contre-indication ou effets indésirables à l’utilisation de la scutellaire. En l’absence de données suffisantes sur la toxicité de la scutellaire, sa consommation est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

Comment utiliser la scutellaire ?

La scutellaire se consomme en infusion (1 à 2 g de scutellaire séchée infusées dans 250 mL d’eau bouillante pendant 3 à 5 minutes) à raison de 3 tasses par jour. Elle peut aussi se consommer en capsules contenant 1 à 2 g de scutellaire, 3 fois par jour, ou en teinture-mère (2 à 5 mL 3 fois par jour).


Comment la mélisse agit-elle sur la déprime ?

 Comment la mélisse agit-elle sur la déprime ?

La mélisse a été, et est toujours utilisée comme un régulateur de l’humeur et des fonctions cognitives, avec des effets anxiolytiques. Son usage est reconnu pour soulager la nervosité, l’agitation, l’irritabilité, et les troubles du sommeil.

Plusieurs études1,2 ont été réalisées pour  mesurer l’efficacité de la mélisse sur les symptômes de l’anxiété et de la dépression, à raison de 300 à 900 mg d’extrait de mélisse par jour, en dose unique. Dans la plupart des cas, les patients traités à la mélisse ont constaté un sentiment plus important de calme, parallèlement à une diminution de la vigilance. Cela peut s’expliquer par les propriétés apaisantes de la mélisse, qui favorisent le sommeil.

Son effet sédatif peut être accentué si elle est consommée en association avec d’autres plantes comme la valériane, le millepertuis, ou la passiflore.

L’ingestion de mélisse ne présente aucun effet indésirable, mais elle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

Comment utiliser la mélisse ?

En usage interne, la mélisse peut se consommer en tisane : il suffit de laisser infuser 2 à 4 cuillerées de feuilles de mélisse dans une tasse d’eau chaude pendant 5 à 10 minutes. Elle peut aussi se consommer en teinture mère.

En usage externe, elle peut être utilisée sous forme d’huile essentielle : le massage des bras et des tempes avec quelques gouttes d’huile essentielle de mélisse diluées dans une huile végétale peuvent soulager l’insomnie, la nervosité et l’agitation.


Comment la passiflore agit-elle sur la déprime ?

 Comment la passiflore agit-elle sur la déprime ?

La passiflore a longtemps été utilisée comme anxiolytique partout dans le monde1. Une étude2 a comparé séparément les effets de la passiflore et ceux des benzodiazépines (classe de médicaments utilisés dans le traitement de l’anxiété) sur respectivement deux groupes de 18 patients chacun souffrant d’anxiété généralisée. Les résultats de l’étude ont montré que la passiflore est au moins aussi efficace que les benzodiazépines dans le traitement de l’anxiété, et présentent même l’avantage de ne pas diminuer la productivité au travail, comme cela a été observé chez le groupe traité aux benzodiazépines. Les études ne relèvent généralement pas d’effets indésirables à l’utilisation de la passiflore, mais de rares cas ont pu être observés, notamment des sensations d’étourdissement, des somnolences ou des sentiments de confusion.

La passiflore peut s’utiliser en synergie avec d’autres plantes aux propriétés sédatives et calmantes comme le houblon, la valériane, la mélisse ou le millepertuis. Elle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

Comment utiliser la passiflore ?

La passiflore peut se consommer sous forme de capsules ou comprimés, de teinture mère, ou encore d’infusion. De manière générale, la posologie recommandée est comprise entre 0,5 g et 2 g de passiflore par jour.



Comment le ginseng agit-il sur la déprime ?

 Comment le ginseng agit-il sur la déprime ?

Le ginseng est une plante stimulante qui aurait également des effets sur la dépression. Une étude publiée en 2011 portant sur des souris a observé et confirmé ses effets antidépresseurs1.  Le ginseng rouge aurait également des effets sur les symptômes résiduels successifs à des épisodes de dépression2, comme l’irritabilité, la culpabilité, les troubles du sommeil, ou encore la perte des centres d’intérêt. Or, ces symptômes jouent un rôle déterminant dans le risque de rechute3. Cependant, les études qui ont montré l’efficacité du ginseng sur les états de déprime sont peu nombreuses, car il est surtout utilisé pour stimuler le système immunitaire et tonifier l’organisme des personnes fatiguées ou affaiblies.

Aux dosages recommandés, cette plante présente peu d’effets indésirables. Une étude a noté toutefois l’apparition d’effets indésirables chez un petit nombre de sujets, dont l’hypertension, l’insomnie, la nervosité, l’irritabilité, ou encore la diarrhée.

Il peut également interagir avec des médicaments (anticoagulants, hypoglycémiants et antidépresseurs) et des aliments (café, thé, guarana, ou encore chocolat).

Comment utiliser le ginseng ?

Le ginseng peut se consommer en teinture mère, sous forme de capsules ou en décoction (faire bouillir de 1 g à 2 g de racines dans 150 mL d’eau chaude pendant 10 à 15 minutes). Les dosages peuvent aller jusqu’à 3 g, 3 fois par jour.


Comment le safran agit-il sur la déprime ?

 Comment le safran agit-il sur la déprime ?

Les propriétés médicinales du safran sont connues et utilisées depuis longtemps1. On s’en sert notamment comme antalgique, anti-inflammatoire, pour améliorer les problèmes d’insomnie, stimuler la digestion, et pour lutter contre la dépression légère. Selon plusieurs études1-5, la consommation de safran a permis de réduire significativement les symptômes de la dépression comparativement à un groupe témoin sous placebo. Les effets seraient d’ailleurs équivalents à ceux des antidépresseurs conventionnels comme la fluoxétine ou l’imipramine : 30 mg de safran par jour sont aussi efficace que 20 mg de fluoxétine ou 100 mg d’imipramine. Cette plante inhibe la recapture de la sérotonine grâce au safranal et à la crocine, ses éléments actifs. Le safran est efficace dans les cas de dépression légère à modérée. Des études sont positives quant à son efficacité dans les cas de dépression grave2,5, mais les recherches à ce sujet sont peu nombreuses.

Les études mettent généralement en avant l’absence d’effets secondaires du traitement au safran. Cependant, son utilisation est déconseillée aux femmes enceintes car il peut provoquer des contractions utérines.

Comment utiliser le safran ?

Pour traiter les cas de dépression, on utilise surtout des comprimés contenant 30 mg de safran. Elle peut également s’utiliser en teinture mère, 50 gouttes matin et soir diluées dans une infusion de mélisse.


Comment le millepertuis agit-il sur la déprime ?

 Comment le millepertuis agit-il sur la déprime ?

Le millepertuis, aussi connu sous le nom de l’herbe de la Saint-Jean, est une plante qui a été utilisée pendant des siècles pour traiter toute une variété de maladies1, mais la dépression en est la première indication. Selon un regroupement de 29 études répertoriant 5 489 sujets2, cette plante serait effectivement aussi efficace que les antidépresseurs de synthèse, tout en entraînant moins d’effets secondaires. L’hyperforine, un ingrédient actif contenu dans le millepertuis, inhiberait la recapture de neurotransmetteurs tels que la sérotonine ou la dopamine, comme le font les antidépresseurs conventionnels.

Cependant, le millepertuis peut interférer avec certains médicaments et provoquer des effets indésirables, qui ont notamment forcé un certain nombre de sujets d’études à arrêter le traitement2. Parmi les effets secondaires, on trouve entre autres des troubles digestifs, des troubles du sommeil (insomnie) et une photosensibilisation. Enfin, cette plante ne serait efficace que dans les cas de dépression légère à modérée3, les études sur des cas de dépression grave n’étant pas assez nombreuses et étant trop contrastées pour confirmer son efficacité.

Le millepertuis peut interagir avec un certain nombre de médicaments, comme certaines contraceptions orales, les antirétroviraux, les anticoagulants, des antidépresseurs conventionnels… Dans ces cas-là, la prise de millepertuis doit être limitée et l’avis préalable d’un médecin est nécessaire.

Comment utiliser le millepertuis ?

Le millepertuis se consomme essentiellement sous forme d’infusions : 25g de millepertuis séché ou 35g de millepertuis frais pour 500mL d’eau, à raison de 2 tasses par jour, pour un adulte de 60 kg. Il peut également se consommer en teinture mère.


Comment le ginkgo agit-il sur la déprime ?

 Comment le ginkgo agit-il sur la déprime ?

Le ginkgo aurait des effets plus précisément dans les cas de déprime liés aux maladies dégénératives chez les personnes âgées, par exemple dans les cas d’Alzheimer. Il permettrait effectivement de réguler l’humeur, d’améliorer les fonctions cognitives et de diminuer les symptômes d’anxiété. Une recherche publiée en 2007 et réalisée sur 107 patients1souffrant majoritairement d’anxiété généralisée a étudié l’efficacité du ginkgo sur les cas d’anxiété. Les patients, divisés en trois groupes, ont reçu quotidiennement 480 mg d’extraits EGb 761 (un extrait contenu dans le ginkgo), 240 mg d’EGb 761 ou un placebo respectivement pendant 4 semaines. L’anxiété a alors été mesurée grâce à l’échelle d’Hamilton, et a été réduite respectivement de 14.3, 12.1 et 7.8 points.

Comme le ginkgo fluidifie le sang, il est contre-indiqué chez les hémophiles, les femmes enceintes, et les personnes s’apprêtant à subir une intervention chirurgicale. Il est également contre-indiqué chez les personnes épileptiques. Parmi ses effets indésirables, le ginkgo pourrait faire baisser la tension artérielle et, dans de plus rares cas, causer des troubles gastro-intestinaux légers, ou des maux de tête, étourdissements, allergies cutanées.  

Il peut interagir avec les anticoagulants, diminuer l’effet de l’omeprazole, de certains anticonvulsiants (valproate et carbamazépine) et augmenter l’effet du sédatif trazodone.

Comment utiliser le ginkgo ?

Le ginkgo se consomme sous forme d’extraits, les plus recommandés étant EGb 761 ou Li 1370. La posologie usuelle est de 120 mg à 240 mg d’extraits par jour, en 2 ou 3 fois, au moment des repas. Il est recommandé de commencer avec 60 mg par jour et d’augmenter progressivement les doses, pour éviter d’éventuels effets indésirables. Les effets du ginkgo peuvent mettre du temps à se manifester, c’est pourquoi il est recommandé de faire des cures de 2 mois minimum.


10 astuces pour déjeuner équilibré sans prendre de poids

 10 astuces pour déjeuner équilibré sans prendre de poids

Prendre un en-cas en fin de matinée

Manger entre les repas fait généralement grossir. Sauf si l’en-cas est sain et pris au bon moment. Certains estomacs arrivent affamés au déjeuner. Le risque ? Se jeter sur la nourriture et ingurgiter une grande quantité d’aliments. Afin d’éviter cela, une poignée d’amandes grignotée en toute fin de matinée permet d’aborder le déjeuner avec plus de modération. 

Eviter le sel

L’abus de sel peut provoquer de la rétention d’eau et favorise donc la prise de poids. Il est également un facteur aggravant de l'hypertension artérielle. Pour parfumer vos plats, misez plutôt sur les épices et les aromates. Au restaurant, n’ayant pas accès à ces aides culinaires, privilégiez le poivre au sel. 

Préparer ses plats soi-même

Lorsqu’on déjeune à l’extérieur, on n’a jamais le contrôle des matières grasses et des sucres ingérés. En cuisinant soi-même ses plats, on peut y mettre les ingrédients qu’on souhaite et ainsi alléger la facture calorique. Beaucoup de recettes sont prêtes en à peine 20 minutes, voire moins et peuvent être préparées la veille pour le lendemain. 


Conseils pour chasser les émotions négatives

 Conseils pour chasser les émotions négatives

Anxiété, peur, culpabilité, colère, jalousie… Les émotions négatives peuvent nous pourrir la vie. Pourtant, la solution n’est pas de les ignorer, mais de les comprendre et de les accepter pour mieux les gérer.

Le bien-être passe par l’acceptation de nos émotions négatives. Elles font partie de la vie et nous aident à identifier ce qui est en train de se passer en nous. Nous ne pouvons pas décider des émotions qui viennent en nous, mais nous pouvons tenter de les comprendre, les exprimer et les apprivoiser. Car bloquées, refoulées, retenues, elles peuvent nous rendre malades. 

Savoir les repérer

Cela peut paraitre bête, on peut se dire « bien sûr que je sais repérer l’émotion qui me traverse ». Mais ce n’est pas si évident. Suis-je réellement en colère, ou ai-je peur ? Ai-je simplement mal au ventre, ou suis-je anxieux ? Il est important d’être à l’écoute de son corps et de ses émotions pour reconnaitre ce qu’ils nous disent.

Accepter ses émotions négatives

Jalousie, colère, anxiété… pas facile de les accepter ! On voudrait plutôt pouvoir s’en débarrasser au plus vite tant elles sont désagréables et tant il est difficile d’admettre d’y être sujet. Mais ne niez pas leur présence. Prenez le temps de la prise de conscience pour ne pas devenir esclave de vos émotions. Acceptez de les vivre, elles ont leur raison d’être et comportent leur part de positif.

La colère, par exemple, est un signal d’alarme, elle peut vous montrer qu’une de vos limites a été dépassée, ou vous communique une frustration.

Accepter de ressentir ces émotions négatives est nécessaire pour les chasser. Ce qu’il faut éviter, c’est la rumination mentale : ces émotions négatives qui vous accompagnent, voire vous obsèdent toute la journée, jusqu’à vous empêcher de dormir. Acceptez, écoutez et soyez bienveillant avec ce que vous ressentez.

Comprendre ses émotions grâce à la méditation

Apprendre à observer ses pensées et ses émotions à travers une pratique méditative aide énormément. Il ne s’agit pas ici de devenir un maitre yogi, mais simplement de se poser, d’accueillir ce qui vient, ici et maintenant, sans jugement, en laissant venir. Tentez d’observer ce qu’elles cherchent à vous dire, à vous montrer. Peut-être avez-vous besoin d’affection, de réconfort, de repos, de vous faire respecter, d’être reconnu ?

Exprimer ses émotions négatives

Il n’y a rien de pire qu’une émotion refoulée. Elle finira toujours par revenir, d’une façon ou d’une autre. Renier ses émotions négatives, c’est renier une partie de soi qui a besoin de s’exprimer. Alors, maintenant que vous avez porté attention à ce que cherche à vous dire votre émotion, il faut l’exprimer.

Pour cela, vous pouvez la verbaliser, effectuer des exercices de respiration ou de l’exercice physique pour évacuer. La sophrologie fonctionne aussi très bien en mêlant exercices de respiration ciblés pour évacuer les tensions et visualisations positives pour apaiser les émotions négatives.

Se couper au maximum du négatif

Lorsque l’on est sujet aux émotions négatives, la télévision, les réseaux sociaux et la radio, en particulier les informations, les talk-shows et les émissions de téléréalité peuvent vite venir amplifier ces émotions. Pour réduire vos pensées négatives : éteignez la télé, coupez la radio et éloignez-vous quelque temps des réseaux sociaux.

Se faire du bien

Maintenant que vous avez coupé ces distractions néfastes en période de fragilité émotionnelle, faites-vous du bien ! Et pour cela, trouvez vos ressources : lire un bon livre, faire du sport, nager, vous balader, écrire, écouter de la musique, danser, créer, élaborer de nouveaux projets, et pourquoi pas tenir un journal de gratitude pour vous focaliser sur le positif (il y en a forcément !)… Vous avez vos propres ressources, à vous de savoir reconnaitre ce qui vous aide lorsque vous avez un coup de moins bien.


samedi 3 octobre 2020

L'action anti-cholestérol de l'oignon

L'action anti-cholestérol de l'oignon 

L'oignon est un aliment qui peut être considéré comme un médicament, tant les vertus qu'il contient sont nombreuses. La bataille contre le cholestérol fait partie de ses priorités.

Comment lutter efficacement et naturellement contre le mauvais cholestérol ? L'oignon pourrait bien être une solution précieuse...

L'oignon et ses vertus étonnantes

L'oignon est un aliment assez incroyable qui entraîne une foule de bienfaits pour tout l'organisme. Protecteur, curatif, antioxydant, énergétique, les pouvoirs de l'oignon remontent à la nuit des temps. C'est sans doute pour cela qu'il fait partie de tant de plats d'Europe centrale. On sait également que ses teneurs en calcium, en iode, en fer et en phosphore lui confèrent un rôle primordial dans la bonne santé de notre organisme. 

Excellent pour le foie, pour le pancréas, pour l'équilibre de l'appareil digestif et respiratoire en général, pour la permabilité des reins, l'oignon est également reconnu comme un anti-cancer, un anti-inflammatoire et un antibiotique naturel. Il booste nos défenses naturelles. À consommer sans modération !

La guerre contre le mauvais cholestérol

Si vous souffrez d'un taux de (mauvais) cholestérol, l'oignon peut être d'une aide précieuse. « Cette qualité vient des anti-oxydants et des omégas 3 qu’il contient, dont l’effet anti-cholestérol n’est plus à prouver », explique le Dr Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste. Pour prendre soin de vos artères, il faut contrôler le taux de graisses dans votre sang : certaines sont bonnes et indispensables au bon fonctionnement de l'organisme. Elles sont utiles, entre autres, à la synthèse de la vitamine D permettant la fixation du calcium sur les os.

D'autres graisses en revanche sont très nocives : on parle alors des LDL, lipoprotéines de petite densité (low density lipoprotein). Le taux de LDL ne doit pas dépasser 1,60g/L de sang. Au-delà de ce seuil fatidique, les LDL vont déposer le cholestérol sur les parois des artères et entraîner peu à peu leur obstruction. Les accidents cardiovasculaires sont alors à craindre. 

L'agrégation plaquettaire est diminuée

Une étude britannique a permis de savoir que les personnes consommant une soupe à l'oignon chaque jour voyaient l'agrégation plaquettaire diminuer. En d'autres termes, le sang circule mieux. Cette action pourrait être due à l'addition des antioxydants et des composés sulfurés de l'oignon. D'autre part, si les oméga 3 réduisent le cholestérol, on sait aussi que le potassium qui réduit les excès de sel dans l'organisme protège le coeur et les artères. 

« On ignore encore le lien de corrélation entre les triglycérides et le cholestérol. On sait néanmoins que lorsque le niveau de triglycérides augmente, le niveau de bon cholestérol baisse, alors que le mauvais cholestérol se densifie pour devenir plus nocif et participer à boucher les artères » précise aussi le docteur Cocaul.

Comment le consommer ?

Pour faire baisser votre taux de mauvais cholestérol, invitez l'oignon à votre table au coeur d'une alimentation saine, variée et équilibrée. Le plus efficace est de manger l'oignon jaune ou rouge cru en salade. Cuit, en soupe, en chutney, confit au four, il est également bon pour la santé si vous ne l'associez pas à trop d'huile, mais il perd quelque peu ses vertus antioxydantes. 


vendredi 2 octobre 2020

Comment distinguer Grippe, rhume et Covid-19 ?

 Comment distinguer Grippe, rhume et Covid-19 ?

Parce qu’ils peuvent présenter des symptômes communs, le rhume, la grippe et la Covid-19 ne sont pas faciles à distinguer. Afin d’y voir plus clair, le National Health Service (service de santé britannique) a tenté de décrypter les différents symptômes et manifestations les plus courantes que l’on retrouve à travers ces trois pathologies.  Un décryptage qui a été publié récemment dans la revue The Guardian. En voici le résumé. 

Les symptômes de la grippe

Maladie infectieuse causée par un virus influenza, virus à ARN enveloppé de la famille des Orthomyxoviridae, la grippe touche principalement les voies respiratoires supérieures et plus rarement les poumons. Les symptômes de la grippe se manifestent assez rapidement. Ils se traduisent généralement dans l’ordre : 

de la fièvre,

de la fatigue,

une toux sèche,

des courbatures

des maux de tête.

Certains patients peuvent également avoir le nez qui coule, le nez bouché et souffrir de maux  de gorge. En revanche, il est rare que des individus atteints d’une grippe éternuent ou soient essoufflés.

Les symptômes du rhume

Aussi appelé rhinopharyngite, le rhume est une infection virale aux nombreuses variantes. Contrairement à la grippe, les symptômes du rhume apparaissent progressivement. Le rhume se manifeste généralement au niveau du nez et de la gorge. Voici les principaux symptômes du rhume :

Des éternuements,

des courbartures,

le nez qui coule et le nez bouché,

des maux de gorge et parfois une toux légère.

Il est rare qu’une personne ayant contracté une rhinopharyngite ait de la fièvre ou des maux de tête.

Les symptômes de la Covid-19

Provoquée par le virus du SARS-CoV-2, la Covid-19 est une maladie infectieuse liée à un coronavirus. Les symptômes de la Covid-19 n’apparaissent pas brutalement mais plutôt de manière progressive. Les symptômes les plus courants sont, dans l’ordre :

Une fièvre (pour rappel, la température doit être supérieure  à 37,8°C),

une toux sèche et persistante,

la perte de goût et/ou d’odorat.

Certains patients peuvent aussi souffrir de fatigue, courbatures, maux de tête, maux de gorge et avoir le  souffle court (essoufflement). En revanche, la diarrhée, le nez bouché et le nez qui coule sont des symptômes qui se font plus rares. Contrairement au rhume, l’éternuement ne fait pas partie de symptômes de la Covid-19.

Quoiqu’il en soit, en cas d’apparition de symptômes, le plus simple est de prendre rendez-vous chez votre médecin généraliste qui pourra vous diagnostiquer. Et dans le doute, n’oubliez pas de respecter les gestes barrières afin d’éviter une quelconque contamination.

 


Covid-19 : 15% des cas graves expliqués par des anomalies génétiques et immunologiques

 Covid-19 : 15% des cas graves expliqués par des anomalies génétiques et immunologiques

Deux nouvelles études publiées dans la revue The Science vendredi 25 septembre, révèlent pourquoi certains patients développeraient des formes sévères du Covid-19. Selon les chercheurs, des anomalies génétiques et immunologiques pourraient expliquer 15% des cas graves atteints de la maladie.

Une déficience en interférons

La première étude s’intéresse aux interférons de type I, des protéines de la famille des cytokines produites notamment par les cellules du système immunitaire lors d’une infection. Les chercheurs ont constaté la présence d’anomalies génétiques qui serait la cause d’une déficience en interférons de type I dans 3 à 4% des formes sévères de Covid-19. Il s’agit de la mutation de 13 gènes connus pour contrôler la réponse immunitaire. Autrement dit, le déficit en interférons de type 1 dans le sang pourrait être une signature des formes sévères de Covid-19.

L’étude indique par ailleurs : « quel que soit leur âge, les personnes porteuses de ces mutations sont plus à risque de développer une forme potentiellement mortelle de grippe ou de Covid-19. ».

La présence élevé d’auto-anticorps

Dans la seconde étude, les chercheurs ont constaté la présence, à taux élevé, dans le sang d’anticorps dirigés contre les IFN de type I chez les patients atteints de formes graves de Covid-19. C’est ce qu’on appelle  des auto-anticorps. Ces  types d’anticorp seraient capables de neutraliser l’effet des interférons au lieu de s’attaquer au virus. Laurent Abel, codirecteur de l’équipe génétique humaine des maladies infectieuses à l’Institut Imagine, l’explique ainsi : « Schématiquement, cela correspond à un défaut de réaction initiale, la première ligne de défense n’existe quasiment plus chez ces patients ».

L’origine de ces auto-anticorps serait génétique. Selon l’étude, la production de ces anticorps dirigés contre le système immunitaire des patients, témoigne probablement d’autres altérations génétiques qui sont en cours d’étude. Les hommes et les personnes âgées sont les plus susceptibles d’être touchés.

Pour info, les deux études ont été menées par des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Paris, de l’AP-HP, de l’Université Rockefeller et du Howard Hughes Medical Institute à New York, en collaboration avec le Centre d’Immunologie et des Maladies Infectieuses (Sorbonne Université/Inserm/CNRS). Les résultats des études pourraient permettre de dépister plus facilement les personnes susceptibles de développer une forme grave de la maladie et ainsi mieux les soigner. 


Donald Trump, testé positif au coronavirus

 Donald Trump, testé positif au coronavirus

Le Président des États-Unis ainsi que sa femme Melania Trump ont été testés positif à la Covid-19. Il a déclaré sur son compte Twitter qu’ils vont « s’en sortir ensemble ! ». Ils ont été placés en quarantaine ce jeudi à la Maison Blanche. Une contamination transmise par l’une de ses proches conseillères, Hope Hicks, lors de déplacements à Cleveland et dans le Minnesota.