Pourquoi on ne rêve pas ?
Selon, Rafael Pelayo, professeur des Sciences comportementales à l’Université de Stanford (San Francisco), rêver nous permet de trier toutes les informations reçues dans la journée. C’est aussi le moment où notre cerveau va faire son travail de mémorisation. Car le sommeil se décline en cinq phases bien différentes. D’abord, l’endormissement avec l’arrivée de la somnolence et de l’assoupissement. Puis, le sommeil léger, lent et enfin profond où l’ensemble du corps est endormi. Enfin, arrive le sommeil paradoxal. C’est à ce stade que la plupart des rêves surviennent. Pour le spécialiste, cette dernière étape est essentielle. Car, c’est elle qui nous permet de mémoriser notre songe. « Il y a une grande différence entre ne pas rêver et ne pas être capable de s’en souvenir » explique Kelly Baron, psychologue clinicienne. Nicola Dall’Asen aurait donc un cycle de sommeil perturbé qui ne lui permettrait pas d’arriver au dernier stade clé. Pourtant, la journaliste dort plus de sept heures par nuit, sans insomnies. Pour Rafael Pelayo, la jeune femme ne se réveille pas à temps. « Réveillez-vous plus tôt. L’achat d’un tracker de sommeil peut vous aider à déterminer l’heure idéale pour se réveiller à la fin de la période de sommeil paradoxal » explique-t-il. Il ne reste plus qu'à décider s'il est vraiment nécessaire d'avancer son alarme de quelques heures...