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vendredi 22 mars 2019

La pyélonéphrite

La pyélonéphrite, qu'est-ce que c'est ?
Définition de la pyélonéphrite
La pyélonéphrite est un terme médical utilisé en cas de pyélite et néphrite associées. Ce sont deux types d’infections bactériennes survenant au niveau du rein : la pyélite affecte le bassinet tandis que la néphrite désigne une infection du parenchyme rénal. Ces deux structures jouent un rôle dans l’excrétion urinaire.
Types de pyélonéphrites
Deux formes de pyélonéphrites ont été identifiées :
la pyélonéphrite aiguë, souvent dite pyélonéphrite aiguë de l’adulte, qui est généralement la conséquence d’une autre infection bactérienne ;
la pyélonéphrite chronique, une forme qui peut être liée à des anomalies anatomiques et peut être constatée dès le développement du bébé.
Causes de la pyélonéphrite
Une pyélonéphrite peut avoir différentes causes dont :
une infection par voie ascendante dans de nombreux cas, qui correspond à la complication d’une autre infection bactérienne telle qu’une cystite non ou mal traitée : les germes remontent le long de l’uretère (canal reliant le rein à la vessie) et se propagent au niveau du rein ;
la présence d’une stase urinaire qui favorise le développement d’une infection au niveau du rein : elle est la conséquence d’une obstruction des voies urinaires pouvant être provoquée par un rétrécissement de l’urètre (canal de sortie de la vessie), des calculs urinaires, une tumeur de la vessie ou encore une hyperplasie bénigne de la prostate ;
des anomalies anatomiques qui provoquent un reflux urinaire dans le bassinet et favorisent le développement d’une infection.
Diagnostic de la pyélonéphrite
Le diagnostic d’une pyélonéphrite peut reposer sur :
un examen clinique associé à un interrogatoire afin d’évaluer les symptômes perçus ;
un examen cytobactériologique des urines (ECBU), pouvant parfois être associé à d’autres examens biologiques ;
des examens d’imagerie médicale tels qu’une échographie rénale, une radiographie de l’abdomen ou un uroscanner afin d’identifier un obstacle ou des complications ;
un hémogramme, ou numération de la formule sanguine.
Personnes concernées par la pyélonéphrite
Cette infection bactérienne est plus fréquente chez les femmes âgées de 15 ans à 65 ans. Sa forme aiguë est souvent diagnostiquée lors d’une cystite non ou mal traitée.
Toutefois, elle peut aussi être diagnostiquée chez des personnes plus jeunes et plus âgés, tous sexes confondus. La pyélonéphrite peut être constatée chez des hommes âgés présentant une hypertrophie bénigne de la prostate. La forme chronique peut quant à elle être diagnostiquée chez le bébé ou l’enfant.
Facteurs favorisant la pyélonéphrite
Plusieurs facteurs semblent favoriser le risque de pyélonéphrite. Il s’agit essentiellement des facteurs de risque d’infections urinaires :
les troubles du transit ;
un manque d’hydratation ;
les relations sexuelles ,
les périodes prémenstruelles et post menstruelles ;
le manque ou l’excès d’hygiène de la zone intime ;
les prolapsus génitaux ;
la ménopause ;
la grossesse ;
le diabète ;
L’immunodépression.
Les symptômes de la pyélonéphrite
Signes d’une infection urinaire
La pyélonéphrite aiguë s’accompagne souvent d’une infection urinaire. Elle peut ainsi se manifester par :
des brûlures lors de la miction ;
une envie fréquence d’uriner (pollakiurie) ;
des urines malodorantes ou troubles avec présence de pus (pyurie) ;
la présence de sang dans les urines (hématurie).
Douleur lombaire
Une douleur unilatérale au niveau de la zone lombaire est souvent constatée. Elle peut se diffuser vers les organes génitaux. Néanmoins, la douleur est parfois absente, notamment en cas de pyélonéphrite chronique.
Fièvre
La fièvre est un signe courant d’infection. Toutefois, il arrive de constater une pyélonéphrite sans fièvre, en particulier en cas de pyélonéphrite chronique.
Les traitements de la pyélonéphrite
La prise en charge peut s’appuyer sur :
une antibiothérapie dans la majorité des cas, avec l’usage d’un seul antibiotique ou d’une association selon la gravité de la pyélonéphrite ;
l’usage d’antalgiques et d’antispasmodiques dans certains cas pour soulager certains symptômes ;
une hospitalisation en cas de pyélonéphrite compliquée et/ou survenant chez des personnes fragiles.
Prévenir la pyélonéphrite
Il est possible de prévenir certains cas de pyélonéphrite en limitant au maximum le risque d’infection urinaire. Pour cela, plusieurs conseils sont généralement donnés :
une hydratation adéquate ;
des mictions régulières ;
des mictions après un rapport sexuel ;
une hygiène intime adaptée ;
un essuyage d’avant en arrière lors de la selle ;
de bonnes habitudes alimentaires pour le confort digestif et intestinal.