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jeudi 23 août 2018

Qu’est-ce qu’une terreur nocturne chez l'enfant ?

Qu’est-ce qu’une terreur nocturne chez l'enfant ?
Les terreurs nocturnes, aussi appelées éveils confusionnels, touchent entre 5 et 15 % des enfants entre 4 et 6 ans. Ce trouble peut également toucher les bébés dès l’âge de 9 mois. Techniquement, ce phénomène est dû à un éveil partiel qui survient en dehors des phases de sommeil paradoxal et onirique. Un tout-petit victime de terreurs nocturnes peut crier, sangloter, s’agiter et se débattre. « Il n’a pas peur mais il est perturbé. » affirme le docteur Richard Ferber, auteur de plusieurs ouvrages sur les troubles du sommeil chez l’enfant.
Quelle est la différence entre une terreur nocturne et un cauchemar ?
Les cauchemars surviennent durant la phase de sommeil paradoxal ou de sommeil onirique. Un enfant qui fait un cauchemar peut se souvenir de ce qui l’a effrayé, même si, avant l’âge de 2 ans, il ne sera pas capable d’exprimer sa peur. Il aura peut-être aussi peur de se rendormir et le lendemain matin, il se rappellera probablement qu’il a fait un mauvais rêve. Après une terreur nocturne, l’enfant ne se souvient pas avoir eu une nuit perturbée.
Combien de temps dure une terreur nocturne ?
Une terreur nocturne dure entre deux à trois minutes et une demi-heure. On ne peut pas calmer un tout-petit qui a une terreur nocturne. Cela peut être très angoissant à vivre en tant que parent car les différentes tentatives d’apaisement n’ont aucun effet sur l’enfant. 
Comment réagir en cas de terreur nocturne ?
Bien sûr, vous allez vouloir réconforter votre bébé et vous avez raison, mais cela ne suffit pas. Votre bébé est entre deux phases de sommeil. Vous pouvez donc soit lui donner un biberon pour qu’il plonge dans une phase de sommeil plus profond, soit l’emmener dans une autre pièce ce qui risque de le réveiller. Si ni l’une ni l’autre de ces méthodes ne fonctionnent, rappelez-vous que votre enfant n’est pas vraiment réveillé. Et même s’il est difficile de voir son enfant ainsi bouleversé, vous aurez beau essayer de le réconforter, rien n’y fera. En effet, très souvent, votre enfant ne remarque même pas votre présence. 
Que faire lorsqu’une terreur nocturne survient ?
Le mieux à faire est encore de vous asseoir près de votre petit et d’attendre que la terreur passe. Vous pouvez aussi essayer d’emmener votre enfant dans une autre pièce ou à l’extérieur pour faire varier la température et le ramener dans une phase de sommeil plus léger.
Votre tout-petit devrait retrouver son calme, se blottir dans son lit et se rendormir en l’espace de 15 à 20 minutes. Le lendemain, il aura oublié cet épisode et il est préférable de ne pas le lui rappeler. 
Comment éviter les terreurs nocturnes ?
Certaines habitudes peuvent permettre d’éviter les terreurs nocturnes. Les enfants agités ou très fatigués sont davantage susceptibles d’être victimes de troubles du sommeil. Les bébés de moins d’1 an ont besoin en moyenne de dormir entre 13 et 14 heures par jour, avec deux siestes pendant la journée. Les tout-petits plus âgés peuvent dormir 9 ou 10 heures par nuit avec une sieste d’une heure. Pour vous assurer que votre enfant dort suffisamment, laissez-le faire des siestes plus longues et réveillez-le un peu plus tard le matin ou mettez-le au lit plus tôt le soir. Réservez également un temps calme pour le rituel du coucher, avec un bain, des chansons, des histoires et des câlins.
Les terreurs nocturnes ont tendance à survenir dans la première partie de la nuit. Lorsque votre enfant dort depuis 2 ou 3 heures.